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L’automne
En automne, votre organisme ressent naturellement le besoin de se préparer à la saison froide. Pendant l’hiver, afin de compenser les dépenses d’énergie provoquées par les basses températures, vous allez spontanément rechercher des aliments qui vous réchauffent. Ces aliments sont essentiellement des graisses végétales et des sucres lents. Comme il ne faut pas consommer d’aliments si votre corps n’est pas en mesure de les assimiler et de les transformer de manière adéquate, il vous faut préparer votre organisme à les recevoir et à bien les utiliser dès l’automne.
Pour cela, il faut dépurer et nettoyer le terrain. L’automne est une saison de transition.
Elle est là pour préparer le corps à affronter l’hiver qui est souvent la saison la plus difficile pour celui-ci.
Encore une fois, la nature a tout prévu. Pour les légumes : la betterave, les blettes, la carotte, le céleri branche, le céleri rave, les choux, le cresson, le fenouil, les haricots blancs frais, le navet, les oignons, le poireau, le potiron, l’aubergine, la courgette, la chicorée, les champignons …
Pour les fruits : le coing, les figues, le kaki, les nèfles, la poire, la pomme, le raisin, … Ce sont des végétaux aussi dépuratifs que riches en sels minéraux et vitamines.
N’oubliez pas la noix, la noisette, le pignon, les olives, la châtaigne, le potimarron, les pommes de terre, … autant d’aliments qui vous conduiront jusqu’au seuil de l’hiver.
Au niveau des aromates : la ciboulette, le basilic, la menthe, le persil, le romarin et le thym. Petit à petit, vous allez réintroduire les petits déjeuners chauds avec les flacons d’avoine ou de riz cuits, un jour sur deux par exemple.
L’hiver
En hiver, votre organisme demande à recevoir des aliments qui donnent chaud. Pendant l’automne, vous avez préparé le terrain à stocker des graisses et des sucres sans risque de surcharge en consommant des végétaux draineurs. Vous allez en avoir besoin. Le soleil n’est plus là pour vous donner de l’énergie. Il va falloir le remplacer et constituer des réserves à la saison froide et les gérer avec intuition.
Parmi les aliments générateurs de chaleur : la noix, la noix de coco, les pignons, les céréales (sauf le blé) et les légumineuses. Ils vous procurent des graisses non saturées et des sucres lents précieux qui vont être assimilés lentement et en profondeur.
Les pommes de terre, la betterave, le potiron, la châtaigne, le potimarron, la carotte, la navet, le céleri rave, l’oignon, les blettes, le chou-fleur, le chou brocoli, le chou rouge, le chou vert, les endives, la mâche, le cresson, la laitue, la chicorée, le panais, le poireau, le radis noir, le salsifis, le topinambour, … constituent un stock de végétaux de saison tout à fait recommandés en hiver. Leurs sels minéraux lutteront efficacement contre toutes les formes d’affection de l’hiver et entretiendront chaleureusement votre tonus.
Au niveau des fruits, il reste la pomme et la poire. Les fruits tropicaux étant acides, ils refroidissent le corps et ne sont donc pas intéressants pour nous en hiver, même s’ils contiennent des vitamines. L’apport en vitamines ne compense pas la qualité d’énergie que le corps doit fournir pour ensuite réchauffer à nouveau la métabolisme. Les fruits tropicaux sont indispensables là où ils poussent, car ils permettent à la population de mieux résister aux fortes chaleurs. Les clémentines peuvent être consommées uniquement par les personnes ayant toujours chaud et pouvant circuler en T-shirt en plein hiver. Ce n’est pas le cas de la majorité d’entre nous ! Rappelez-vous qu’il faut apprendre à gérer ses réserves d’énergie avec bon sens.
Tout le monde aura donc compris qu’en hiver, on essaiera à tout prix de ne pas refroidir le corps, pour ne pas avoir de déperdition d’énergie. Pour cela, on évitera tous les aliments thermiquement froids et acides :
Les produits laitiers fermentés (yaourt, fromage blanc, frais, caillé …)
Le sucre blanc ainsi que tous les aliments et boissons en contenant,
Les aliments surgelés, les conserves, les plats préparés, la margarine,
Les boissons glacées, les glaces, les sorbets,
Trop de crudités (en hiver, on en consomme peu à la fois et uniquement le midi)
Les sauces tomate, les confitures, les alcools blancs.
Evitez de sauter un repas, mais aussi de consommer trop de pain, le blé étant une céréale énergétiquement fraîche, et préférez les céréales comme le riz, la quinoa, le millet, le sarrasin, l’orge, … les légumineuses comme les pois cassés, les haricots rouges ou blancs, les lentilles, le soja, les pois chiches, …
Le matin, prenez un petit déjeuner chaud, mangez des céréales ou des flocons de céréales cuits dans de l’eau ou dans du lait végétal (soja, riz, amande, …). Vous pouvez aussi rajouter un œuf dedans. Ce petit déjeuner peut être accompagné d’une boisson chaude (thé vert ou rouge( Rooibos ), infusion, succédané de café, …) que vous pouvez aussi boire tout au long de la journée, au cours des repas, plutôt que de l’eau froide qui refroidit l’organisme.
Consommez des soupes de légumes épaisses ou des potées de légumes, mais aussi des purées de fruits doux (pomme, poire).
Utilisez les épices qui stimulent la digestion et qui sont réchauffantes comme le gingembre frais, la cannelle, la cardamome, le cumin, le curry doux, le curcuma, le paprika, la noix de muscade, le coriandre, le clou de girofle, …
L’été
En été, votre organisme a un besoin impératif d’eau. Pendant le printemps, vous avez drainé le terrain chargé par les graisses hivernales et vous avez reconstitué votre capital d’énergie. Aujourd’hui, le soleil est bien là, installé. Pour que cet ami de la santé ne se transforme pas ennemi, compensez les pertes en eau liées à la transpiration. Tournez-vous spontanément vers les légumes et fruits de saison.
La courgette, le concombre, la tomate, l’aubergine, l’ail, la pomme de terre nouvelle, l’artichaut, les haricots verts, la salade, les oignons rouges, le poivron, les radis roses, le navet, la carotte, la blette, … sont autant de sources naturelles d’eau et de sels minéraux.
Pour les fruits : l’abricot, l’amande fraîche, le brugnon, les framboises, le cassis, le melon, les myrtilles, les mûres, la pastèque, la pêche, la prune.
N’oubliez pas les aromates avec le basilic, la ciboulette, l’estragon, la menthe, le persil, le romarin, et le thym.
Le blé est une céréale rafraîchissante, vous pouvez donc l’introduire de façon fréquente dans vos menus, sous forme de pâtes, de coucous, de pain, …
Mangez aussi un peu plus de fruits, de jus de fruits et de crédités rafraîchissants, mais sans aller dans l’excès.
Pour ceux qui ne peuvent pas se passer de laitages fermentés (yaourt, fromage blanc, fromage frais ou caillé), vous pouvez les introduire au moment de la collation à 17h, mais pas tous les jours. Evitez-les à la fin des repas car ils font fermenter le bol alimentaire.
Au moment des fortes chaleurs, vous pouvez aussi introduire les sorbets ou les glaces au lait de soja de temps en temps au dessert ou les glace au lait de vache au moment de la collation de 17h, mais cela doit rester exceptionnel. Vous pouvez aussi introduire les aliments surgelés en petites quantités.
Le printemps
Au printemps, votre organisme,
si vous l’écoutez avec un peu d’attention, réclame de lui-même des éléments
frais.
Pendant l’hiver, il s’est réchauffé avec une alimentation riche et quelque fois
« surchargeante » car les fonctions d’élimination se sont accomplies
au ralenti, comme beaucoup d’autres fonctions de l’organisme. Maintenant que le
froid est passé, fini d’hiberner , il va falloir éliminer !
Une expression populaire parle de « faire le ménage de printemps ». C’est bien de cela qu’il s’agit pour votre corps. En ce début de cycle, au même rythme que la nature, vous allez faire peau neuve.
Vous allez trouver de l’aide dans les végétaux de saison :
le cresson, le pissenlit, le poireau, l’asperge, la salade, la carotte, la blette, le céleri branche, le concombre sont dépuratifs, laxatifs et diurétiques.
La fraise et la cerise sont des championnes pour débarrasser l’organisme de ses toxines d’hiver.
Le navet, les épinards, le chou-fleur, le chou brocoli, l’oignon blanc, l’artichaut, le petit pois, les fèves sont des mines de sels minéraux reconstructeurs et agiront dans le sens de votre remise en forme.
N’oubliez pas les aromates avec la ciboulette, le persil, la menthe, le thym, le cerfeuil pour agrémenter vos plats.
Vous allez pouvoir réintroduire, petit à petit, un peu plus de crudités et de fruits, mais de façon progressive pour ne pas refroidir trop vite l’organisme. Les petits déjeuners à base de pain, un jour sur deux par exemple, sont à nouveau possibles.
Françoise Treilhou nutritionniste - Naturopathe école Cenatho
Les plantes constituent depuis la nuit des temps une source
toujours plus variée de remèdes, et encore aujourd’hui elles n’ont pas fini de
nous livrer tous les secrets de leurs formidables ressources thérapeutiques. On
oppose souvent les médicaments classiques, c’est à dire chimiques à la
phytothérapie et pourtant de nombreuses molécules, utilisées en médecine
allopathique, sont issues du règne végétal :
la morphine, antalgique majeur,
est extraite du pavot,
la quinine, antimalarique
universel, provient du quinquina,
plus récemment l’if a donné
naissance à des médicaments anticancéreux ...
Aujourd’hui les antibiotiques sauvent de nombreuses vies, les nouvelles chimiothérapies guérissent les maladies graves comme le cancer, mais l’utilisation de ces médicaments toujours actifs se heurte à une toxicité et des effets secondaires grandissants : on estime que 10 à 20% des hospitalisations sont dues aux effets secondaires des médicaments (iatrogénie). Face à la résistance de plus en plus fréquente des antibiotiques, les pouvoirs publics incitent les médecins à moins les prescrire, et dans le domaine infectieux, les huiles essentielles et les plantes immunostimulantes seront une alternative efficace. De même, l’Afssaps déconseille l’emploi systématique du THS (Traitement Hormonal Substitutif), les phytohormones issues des plantes ont un rôle certain à jouer.
1. Historique
Aussi loin que l’on remonte dans le temps, on trouve trace de la phytothérapie. Le plus ancien recueil de plantes connu avec plus de 700 drogues végétales, remonte à l’époque de Ramsès, soit 24 siècles avant notre ère, et les hommes s’en servaient pour soigner les maladies les plus bénignes, comme les plus graves. C’est à partir du 19 siècle que l’on s’est intéressé à la chimie des plantes, en isolant de plus en plus de principes actifs au dépend de l’usage de la plante totale, pour avoir une action plus rapide et plus nette. Cette efficacité étant accompagnée de toxicité et de contre-indication dangereuse, les scientifiques sont revenus au 20ème siècle à l’usage des plantes entières.
Actuellement, la phytothérapie connaît un renouveau remarquable
comme le montrent les nombreuses publications scientifiques, et les progrès de
cette recherche ont permis d’enrichir la phytothérapie de plantes nouvelles, porteuses
d’espoir pour de nombreuses maladies. A travers le monde entier, des
éthnopharmacologues travaillent sur le terrain pour identifier les plantes et
authentifier le savoir populaire.
2. Mode d’action
Les principes généraux d’une
stratégie phyto-thérapeutique :
- respecter les processus naturels de guérison,
- ne pas se substituer à l’organisme
dans sa lutte contre la maladie, au contraire l’aider et le soutenir en
stimulant certaines fonctions physiologiques.
- ne pas réprimer brutalement un symptôme, bien évidemment en dehors de
l’urgence. Un symptôme est la partie visible et gênante d’un ensemble de
dysfonctionnements.
La phytothérapie trouve toute sa place dans l’accompagnement de
pathologies mineures, aigues ou chroniques. Elle s’inscrit également dans la
prévention active, c’est à dire que son action en douceur et en profondeur
stimule les réactions normales de défenses de l’organisme, en respectant
l’équilibre de chacun.
Les différentes voies de la
phytothérapie :
phytothérapie symptomatique,
phytothérapie de drainage
phytothérapie de terrain qui
fait intervenir : le psychisme, le système
neuro-végétatif, l’état d’intoxication et d’encrassement de
l’organisme, l’état des organes, le fonctionnement des glandes
endocrines (thyroïde, surrénales, hypophyse, ovaires etc.)
- La récolte : si la cueillette des plantes sauvages permet d’obtenir certaines, elle peut s’accompagner d’inconvénients, en particulier une valeur médicinale très inégale et de nombreuses falsifications. C’est pourquoi la culture, chaque fois qu’elle est possible, procure des plantes sélectionnées pour leur haute teneur en principes actifs, contrôlées à tous les stades de leur croissance, récoltées au moment le plus favorable puis stockées dans de bonnes conditions par des professionnels directement concernés par un souci de qualité. De plus, la mise en culture quant elle est possible, permet d’éviter le pillage de ce merveilleux réservoir de richesse qu’est la nature.
- La
préparation : l’identité
et la qualité de la matière première végétale doivent être définies avec
précision et nécessitent de nombreux contrôles. Elles doivent satisfaire aux
exigences de la pharmacopée européenne. Les dosages en principes actifs vont
refléter l’activité de la drogue et déterminer sa qualité pharmaceutique,
plusieurs éventualités peuvent se présenter :
- plantes à constituants bien définis : la quinine, le séné...
- plantes à groupes de substances actives : chardon marie, millepertuis...
- plantes à constituants auxquels il est difficile, voire impossible
d’attribuer l’activité scientifique revendiquée, on choisit alors des traceurs
comme référence : valériane, orthosiphon...
Le totum végétal :
C’est l’ensemble des constituants de la plante qui contribue à son activité
avec une partie active et une partie non active (la cellulose).
Il est nécessaire de tenir compte de la notion de complémentarité, de synergie voire de potentialisation entre les divers composants d’un végétal. L’action du ou des principes actifs majeurs est renforcée par les autres composants de la plante.
Même si le totum de plante est intéressant, la
phytothérapie ne se limite pas au totum et utilisera toutes les formes
galéniques à sa disposition.
Voici l’avis du Docteur Arnal - Schnebelen (médecin gynécologue,
responsable du DU de phytothérapie à Bobigny) : « Si une substance naturelle
isolée du végétal, comme souvent en allopathie, n’est plus de la phytothérapie,
un groupe de constituants d’origine végétale ayant subi plusieurs étapes
d’extraction sélective ou purification est toujours de la phytothérapie ! »
Les formes galéniques le plus souvent rencontrées sont fonction de la composition de la plante, la vie moderne et ses impératifs ont poussé les pharmacologues à proposer au public des produits non seulement efficaces, mais aussi pratiques et faciles à l’emploi.
Avec la même plante ou la même
partie de plante, on peut fabriquer toute une série de dérivés que l’on peut
classer selon la méthode employée :
- par traitement mécanique : plantes en nature, poudres végétales
- par traitement par l’action de la chaleur : huiles essentielles,
goudron, charbon
- par action dissolvante d’un ou plusieurs solvants : teintures, teintures
mères, tisanes
- par concentration des solutions extractives précédentes : extrait
fluides, mous, secs, nébulisats
Le choix de la méthode d’extraction doit être « intelligemment » réfléchi, il sera adapté à l’usage que l’on veut faire du produit obtenu. Les principaux solvants sont l’eau et l’alcool, et selon le solvant utilisé, les molécules actives se retrouverons ou non dans le produit fini.
La tisane
Elle contient les principes actifs
solubles dans l’eau. Elle est intéressante
lorsque :
- les principes actifs sont fragiles et situés dans un organe délicat comme les
fleurs ou les pétales.
- pour les plantes aromatiques quand nous recherchons les principes actifs
solubles dans l’eau mais aussi les huiles essentielles
- Quand il n’existe pas d’autres formes galéniques. Ex : l’aubier de tilleul,
la tisane en décoction est la meilleure forme galénique
La poudre de
plante
La partie de la plante utilisée
(racine, tige, fleurs, écorce, graine, fruits...) est séchée et broyée ou
cryobroyée pour être réduite en poudre. Les
poudres apportent une grande souplesse à l’utilisation des plantes. Elles sont
riches en principes actifs, mais ces actifs sont dilués dans une grande
proportion de cellulose, et dans certains cas, cela nécessite une posologie
élevée pour obtenir une action thérapeutique. De même la poudre s’oxyde
facilement, il donc est conseillé d’utiliser des poudres de plantes fraîchement
fabriquées :
- La poudre de plante est à privilégier lorsque l’on cherche une action
reminéralisante par ex pour la prêle, le lithothamme, l’ortie
- Elle a un intérêt lorsque les principes actifs sont très agressifs pour la
muqueuse digestive,
- On préférera des préparations réalisées à partir de plantes fraîches par ex
quand le séchage élimine certains principes actifs comme pour les plantes à
huiles essentielles ou à flavonoïdes telles que la bardane, le mélilot
Les extraits
aqueux de plante
Sont des formes liquides sans alcool
obtenues par macération, infusion décoction et pression, ils contiennent les
principes actifs solubles dans l’eau.
Les teintures
mères ou extraits hydro-alcooliques
Elles sont obtenues par macération
dans de l’alcool à différents titre de plantes fraîches. Elles contiennent les
principes actifs solubles dans l’eau et dans l’alcool. Elles servent de préparations aux
remèdes homéopathiques.
Elles sont concentrées en principes actifs. Cependant elles renferment entre 40 et 60 degrés alcoolique donc cette forme est peu recommandée aux personnes sensibles, aux enfants, aux femmes enceintes. Elles sont plutôt adaptées au traitement de longue durée.
Les suspensions
intégrales de plantes fraîches (SIPF)
Le procédé SIPF permet de conserver
l’intégralité des constituants actifs de la plante fraîche. Les plantes utilisées
sont cultivées biologiquement. La plante fraîche est cryobroyée puis mise en
suspension dans de l’alcool à 30°.
C’est une forme liquide obtenue à partir de plantes fraîches cryobroyées, subissant une extraction à l’eau et à l’alcool à différents degrés. La « pâte » obtenue contenant les principes actifs est disposée dans de la glycérine. Le produit fini ne contient pas d’alcool.
Les extraits
fluides glycérinés miellés
Ils sont obtenus par macération de
plantes fraîches dans 3 solvants : eau, alcool, glycérine. Ils sont peu concentrés en alcool
(autour de 15 degrés). Ils ont un goût agréable et sont très faciles d’emploi
notamment chez les enfants et les personnes âgées ou fragilisées.
Macérats
glycérinés de bourgeons ou de jeunes pousses
Peu concentré, leur richesse en
facteurs de croissance et en hormones végétales leur confère des propriétés
« exceptionnelles ». Ils sont à la base de la gemmothérapie. Formés
principalement par des tissus embryonnaires, ils renferment toute la puissance
et l’énergie de la future plante. Ils contiennent les propriétés des fleurs, de
fruits et des feuilles ce qui expliquent leur grande efficacité d’action.
Les extraits
La plante sèche est réduite en
poudre et subit une macération ou une lixiviation qui permet l’extraction des
principes actifs. Cette solution subit une évaporation du solvant (alcool et /
ou eau) jusqu’à la concentration souhaitée. On obtient selon le degré
d’évaporation du solvant :
- les extraits secs, ils
subissent une évaporation totale du solvant, ils sont très concentrés en
principes actifs. C’est la forme
de choix quand on recherche une action rapide et efficace,
- les extraits mous : ils renferment 10 à 20 % d’eau,
- les extraits fluides.
Le
rapport d’extraction il
n’est pas obligatoire mais comme cela se fait en Allemagne, il est aussi tout à
fait souhaitable que le rapport d’extraction soit systématiquement indiqué. Ce
rapport d’extraction est indispensable pour comparer les différentes formes
galéniques entre elles. Il est établi à partir de la poudre de plante sèche qui
sert d’étalon :
- pour la teinture mère il est de 1:10 c’est à dire que 10 g de teinture mère
équivaut à 1 g de poudre
- pour le macérat glycériné il est de 1:20
- pour l’extrait fluide, il est de 1:1 c’est à dire que 1g d’extrait fluide
équivaut à 0,1 g de poudre - pour l’extrait sec il est en moyenne de 5:1, mais
il peut aller de 2 à 60.
Le titrage des principes actifs détermine une teneur déterminée et constante en une substance active ou en marqueurs. Dans certaines plantes on a identifié les composants auxquels elles doivent leur activité pharmacologique. On a pu déterminer dans quelle proportion ils devaient être présents dans l’extrait pour que ce dernier soit efficace. Ex : chardon marie titré en silymarine.
Les marqueurs ou traceurs quand on ne connaît pas le ou les substances actives, on se sert alors d’une molécule qui caractérise cette plante. Cela permet d’établir une norme et permet de dire que l’extrait renferme bien la bonne plante dans une bonne concentration. Ex : le millepertuis dont le marqueur est l’hypéricine, mais dont l’effet antidépresseur est dû à un ensemble de substances : hyperforine, rutine, cette dernière active l’effet.
La standardisation elle sert à garantir la reproductibilité de la qualité pharmaceutique d’un phytomédicament. Standardiser signifie uniformiser la qualité à toutes les étapes de fabrication, depuis la drogue de départ (origine, procédés de culture, partie de plante, identité, pureté, teneur) jusqu’à l’extrait, de manière à aboutir à un extrait standard défini.
En résumé la
phytothérapie comme on le voit trop souvent, ne se limite pas à la poudre de
plantes sous forme de gélules. Toutes les formes galéniques sont intéressantes.
Le choix du produit sera fonction :
- de l’effet recherché : effet rapide souhaité dans l’aigu par exemple, ou
effet sur du long terme
- de la composition de la plante. Par exemple pour profiter de la richesse en
minéraux de la prêle on préférera la poudre de plante
- du terrain de la personne et de son état physiologique (enfant, femme
enceinte, personne âgée). Une forte dose n’est pas obligatoirement judicieuse,
surtout sur un terrain très intoxiqué
- du goût et de la facilité d’emploi
On trouve actuellement de nombreux produits associant plantes et nutriments : c’est la phytomicronutrition. Ces produits sont intéressants car les constituants agissent en synergie. Ils permettent une action naturelle sur les symptômes et sur le terrain.
Quelques conseils
♦ s’assurer de la crédibilité du fabricant et de ce fait de
la qualité des produits
♦ apprendre à lire les étiquettes qui doivent mentionner :
- le nom de la plante en latin et la partie utilisée ;
- la liste complète des ingrédients ;
- la posologie et le mode d’emploi ;
- les contre-indications, mises en garde, effets indésirables,
interactions, s’il y a lieu ;
- les coordonnées du fabricant et le numéro de lot assurant la
traçabilité du produit
♦ connaître la composition du produit : savoir si l’on a à faire à des
poudres, des extrait secs, quel est le dosage exact ;
♦ Adapter la posologie
- à la personne (poids, état physiologique)
- à la forme galénique : la posologie d’un extrait aqueux ne sera
pas la même que celle d’un extrait hydro-alcoolique du fait de la concentration
en principes actifs ;
♦ penser à faire des pauses
thérapeutiques.
La phytothérapie, médecine d’un passé très ancien, est sans
doute une médecine d’avenir, qui laisse la porte ouverte à de bien nouvelles
découvertes encore. Elle a été et reste la médecine la plus employée dans le
monde.
Si les plantes sont des outils naturels et puissants il faut garder à l’esprit que tout
ce qui est naturel n’est pas forcément bon pour la santé : des plantes
sont contre indiquées dans certains états physiologiques ou incompatibles avec
certains médicaments, d’autres utilisées à mauvais escient peuvent entraîner
divers troubles, aggraver des dysfonctionnements.
Profitant du manque d’éducation du grand public en matière de phytothérapie, on lui fait avaler n’importe quoi, de la gélule vide de molécules actives, à la prise de plantes non appropriée au besoin. La phytothérapie nécessite une connaissance approfondie des plantes et le recours à un diagnostic médical lorsque les troubles persistent est essentiel pour éviter des accidents dus à une auto médication inadaptée.
L’équipe Nutrimenthe
Bibliographie :
- Plantes thérapeutiques - Max Wichtl - Robert Anton
- Traité de phytothérapie clinique -C.Durrafourd - J.C Lapraz
- Phytothérapie - Dr Jean Valnet
- La phytothérapie Européenne n°36
- Alternative santé Hors série n°28
Les informations de ce document ne peuvent en aucun cas être considérées comme un avis médical ou comme des conseils individualisés. En conséquence, nous vous invitons à vous rapprocher de votre médecin ou professionnel de la santé.
La gemmothérapie est une branche de la phytothérapie qui utilise les bourgeons végétaux et autres tissus embryonnaires (jeunes pousses d’arbres ou d’arbustes, radicelles) à l’état frais.
Les
parties végétales en pleine croissance ont des effets thérapeutiques supérieurs
à ceux des plantes matures correspondantes.
Le
Docteur Pol Henry de Bruxelles, dans les années 1950 s’intéresse à
l’utilisation d’extraits embryonnaires végétaux (bourgeon, jeunes pousses)
c’est la naissance de la phyt-oembryothérapie.
Il fut le premier à constater que les bourgeons de cassis réduisaient le taux de gammaglobuline dans le sang, prouvant ainsi leur action sur l’inflammation.
Au début des années 70, le docteur Max Tétau qualifie cette méthode de gemmothérapie.
I. Mode d’action
de la gemmothérapie
L’activité des bourgeons et autres tissus végétaux en voie de
croissance est fondée sur la présence de composés particuliers, les
Gibbérellines et Auxines végétales (véritables hormones végétales).
Les bourgeons agissent dans le même rayon d’action que la plante (ex : romarin sur le foie) mais avec cette particularité de régénération des cellules du ou des organes concernés.
La gemmothérapie stimule le fonctionnement cellulaire, régénère les cellules et améliore les liaisons entre ces dernières, augmentant ainsi la qualité du tissu considéré. Elle a une action de drainage et d’anti-vieillissement sur l’organisme animal et humain. Le Docteur Max Tétau en tire la conclusion suivante : la gemmothérapie rajeunit les tissus.
Les bourgeons de cassis par exemple sont doués de nettes propriétés anti-inflammatoires, d’une action régénératrice sur les glandes surrénales, ils augmentent le tonus général, le tonus sexuel et assurent une détoxination générale de l’organisme. Cette action va protéger de l’arthrose et assurer même une restauration des cartilages lésés.
Ils ont aussi un effet antioxydant donc une action anti-vieillissement et ils luttent contre l’acidose.
Une autre propriété moins utilisée
des bourgeons c’est leur action, au même titre que les fleurs du Docteur Bach,
dans l’aide au développement personnel.
Les macérats sont peu concentrés mais sont très riches en facteurs de croissance végétaux et en hormone végétale.
II. Fabrication des extraits
Il existe 2 formes galéniques :
·
Le macérat
glycériné dilué au 1 DH
Le tissu végétal est mis à macérer dans un mélange
alcool-glycérine. Le macérat mère obtenu est dilué 10 fois dans un mélange
eau-alcool-glycérine pour obtenir le macérat glycériné1DH. Ils sont disponibles en pharmacie. La posologie pour l’adulte est de
1 goutte par kilo de poids 2 fois par jour en cure de 2 mois.
·
Macérat
concentré
Certains chercheurs comme Philippe Andrianne ont préféré
utiliser le macérat mère issu de la macération du tissu végétal dans un mélange
eau-alcool-glycérine. Les 3
solvants participent à l’extraction et à la transmission de l’énergie des
bourgeons. Il apporte 10 fois
moins d’alcool. La posologie
sera, alors de 1 (pour les bébés) à 10 gouttes par jour pour l’adulte, elle
sera fonction de la personne et du problème. Le
macérat concentré est considéré comme un complément alimentaire. Sous cette forme galénique, les
bourgeons peuvent provoquer des réactions d’élimination plus ou moins
importante, principalement chez un sujet très intoxiqué.
Qualité
Pour une action thérapeutique optimale, les bourgeons doivent être cueillis dès qu’ils commencent à s’ouvrir, et le laps de temps écoulé entre la récolte et la mise en macération doit être le plus court possible.
L’utilisation de plantes biologiques ou sauvages garantie l’obtention d’un produit pur.
Conservation
Les macérats glycérinés se conservent correctement pendant une période de 3 ans même après ouverture. Pour cela il faut bien les reboucher et les conserver dans un endroit frais et à l’abri de la lumière.
Conclusion
La gemmothérapie s’utilise seule ou
en association avec d’autres thérapeutiques. Elle a une action préventive mais
également curative dans l’aigüe et le chronique.
Cette puissante capacité thérapeutique n’exclut pas une bonne hygiène de vie, principe
fondamental pour préserver son capital santé, en particulier la pratique d’une
activité physique et une alimentation équilibrée et de forte densité
nutritionnelle.
Comme tout ce qui se rapporte à la phytothérapie, la gemmothérapie nécessite
une bonne connaissance de l’usage des plantes.
L’équipe Nutrimenthe
Bibliographie
-
Rajeunir nos tissus avec les bourgeons Dr Max Tétau DR Daniel Scimeca
- La gemmothérapie, médecine des bourgeons – Philippe Andrianne
L’hiver nous apporte le froid, le manque de lumière, et son cortège de virus, tous les éléments sont réunis pour affaiblir nos défenses immunitaires. Les infections des voies respiratoires se multiplient, le nez s’obstrue, la gorge s’embrase, les bronches sécrètent, et les poumons s’essoufflent .
80% des maladies sont d’origine virale, bien souvent les antibiotiques ne sont pas nécessaires.
Ils ont sauvé et sauvent encore des millions de personnes, mais de nos jours leur utilisation abusive connaît des effets pervers contre lesquels nous devons lutter.
Quels sont ces inconvénients :
– la sélection de bactérie résistantes
– altération de la flore intestinale qui est un des piliers de notre immunité
– agression de la muqueuse de l’intestin grêle qui peut devenir perméable et ainsi favoriser de nombreuses maladies.
Comme le recommande l’assurance maladie : « les antibiotiques c’est pas automatique. »
Si on a négligé la prévention en renforçant ses défenses ou si malgré la prévention ,on n’échappe pas a ces petit maux, il existe des armes naturelles pour lutter contre les affections de l’hiver et accélérer la guérison des petits comme des grands.
Cependant il faut les accompagner de réflexes simples tels que :
− se laver souvent les mains,
− nettoyer ses fosses nasales (voie d’entrée des virus)
− aérer les pièces et les purifier avec les huiles essentielles
Parmi ces armes, les huiles essentielles (HE) par leur propriétés anti-virale, anti-infectieuse et immunostimulantes, sont redoutables contre virus et bactéries.
Il convient d’y penser en prévention et dès les premiers signes d’atteinte respiratoire.
Les HE contiennent des molécules bien connues qui ont la faculté de limiter la multiplication des germes et laissent le soin à l’organisme de rester actif et de participer à sa défense.
Elles sont eubiotiques, elles respectent nos bactéries amies qui constituent notre flore intestinale. De part leur composition complexe, elles n’induisent pas de résistance.
De la même façon les plantes sous leurs différentes formes galéniques sont de bons compléments des huiles essentielles dans les manifestations de l’arbre respiratoire, elles s’utilisent sous formes de tisanes, gélules, extraits fluide, extraits secs ...
Les huiles essentielles et les plantes agissent en synergie, les premières frappent vite, bien et fort pour anéantir les microbes, les secondes modifient le terrain et prêtent main forte aux organes d’élimination (foie, rein, poumon).
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I. Lutter contre les microbes
- Les huiles essentielles (HE)
Comme nous l’avons vu auparavant les huiles essentielles sont une forme de choix dans cette lutte grâce à leurs nombreuses propriétés. On les trouve en unitaire ou sous forme de complexes : lotion, gel, capsules et sous des formes adaptées aux bébés, aux enfants et aux adultes.
Les plus utilisées sont :
− HE Ravintsara :Cinnamomun camphora 1-8 cinéole
− HE Eucalyptus.radié :Eucalyptus radiata
− HE Tea tree :Mélaleuca alternifolia
− HE Niaouli :Mélaleuca quinquenervia
− HE Thym à linalol :Thymus vulgaris CT linalol
− HE Thym à thujanol Thymus vulgaris CT thujanol
− HE Bois de rose :Aniba rosaeodora
− HE Palmarosa :Cymbopogon martinii
− HE Citron : Citrus limonum
− HE Lavande vraie : Lavandula angustifolia
− HE Laurier noble :Laurus nobilis
- HE Géranium rosat (Egypte) : Pélargonium asperum CV Egypte
Les HE suivantes sont très puissantes, évitez de les utiliser sous forme unitaire en automédication, préférez les produits sous forme de capsules ou de complexes,
Elles sont caustiques, et toxiques pour le foie à dose élevée et sur une prise de longue durée .
-HE Ajowan : Trachyspermun amni
− HE Cannelle de Ceylan (écorce) : cinnamomum verum ou zeylanicum
− HE de clou de girofle :Eugénia caryophyllus ou Syzygum aromaticum
− HE Sarriette des montagnes :Satureja montana
-HE thym à carvacrol :Thymus satureioides
-HE d’origan compact :Origanum compactum
-HE Origan de Grèce : Origanum heracleoticum
Mise en garde
Le HE sont des molécules très actives, elles nécessitent des précautions d’emploi et un minimum de connaissance. Si vous faites de l’automédication, nous vous conseillons la lecture d’ouvrages traitants du sujet, ou bien demandez à votre pharmacien, il saura vous conseiller .
Le respect de la posologie de l’ordre de la goutte en particulier par voie orale est absolu, il faut être très prudent quant au choix, à la voie d’administration et au dosage.
- La propolis
Les différents travaux de ces dernières décennies ont permis de valider ses propriétés connues depuis longtemps :son action sur certains germes et sur le mécanisme de l’inflammation.
La propolis est un véritable allié des voies respiratoires, elle contient des substances qui désinfectent, ainsi elle est employée pour lutter contre les infections en interne ou externe sous forme de gommes à mâcher, sirop, capsules, spray....
- Les probiotiques
Comme nous l’avons vu dans le dossier renforcer vos défenses, les probiotiques sont des bactéries « amies ». Elles ont notamment pour rôle de protéger l’organisme des souches pathogènes en les empêchant de se fixer sur la muqueuse : c’est l’effet barrière. Elles renforcent le système immunitaire.
Le temps de survie des probiotiques dans l’intestin est variable d’une souche à l’autre ; il dépend de la capacité d’adhésion à la paroi intestinale. Cette adhésion n’est que temporaire, les probiotiques sont éliminés en quelques jours, il est donc nécessaire d’en réingérer régulièrement via l’alimentation.
Chez les personnes sujettes aux infections à répétition ou fragiles, présentant des troubles digestifs, il est conseillé de prendre des probiotiques sous forme de compléments alimentaires. Ces derniers se présentent sous forme de gélules, de comprimés ou de sachet de poudre. Le choix des souches présentes dans les compléments alimentaires est important car la fonction est souche-dépendante.
Des probiotiques efficaces doivent :
Etre capable de résister à l’acidité de l’estomac et à la bile,
Adhérer à la muqueuse intestinale pour constituer la « barrière » contre les agressions extérieures,
Avoir une concentration au moins égale à 3 milliards de lactobactéries vivantes et stables par grammes de produits.(s’assurer que les ferments n’ont pas subit de chauffage, ils perdraient tout ou partie de leurs qualités)
Etre tolérés par l’organisme
Etre capables de produire des substances anti-microbiennes
II. Lutter contre la fièvre
La fièvre est définie par une température rectale supérieure à 37,3° C le matin et 37,8 °C le soir. C’est un moyen de défense naturel de l’organisme, elle permet de mieux résister à l’infection en tuant par la chaleur les germes responsables ou en gênant leur multiplication.
Tant que la fièvre n’est pas trop élevée, l’homéopathie (en particulier pour les bébés et les enfants) et les plantes peuvent nous être d’un grand secours pour aider le corps dans la lutte contre les intrus :
− Le saule blanc
− La reine des prés
− La Bourrache
− Le bouleau
Il est conseillé de boire abondamment des tisanes et des jus de fruits ou de légumes.
III. Combattre l’inflammation
Les tissus des muqueuses respiratoires, en particulier dans les maux de gorge et autres pathologie en « ites », deviennent douloureux, gonflés...
L’harpagophytum, surtout connu pour ses propriétés d’antidouleur articulaire est une plante de choix dans toutes sortes d’inflammations. On utilise ici principalement l’extrait sec sous forme de complément alimentaire très concentré en principes actifs (harpagoside)
Le cassis : Ribes nigrum sous forme de poudre, d’extrait hydro-alcoolique, d’extrait sec
L’érysimum : c’est la plante de l’enrouement
IV. Calmer la toux
La toux accompagne la plupart des pathologies de la sphère ORL, c’est un acte réflexe suite à une irritation de la muqueuse respiratoire.
Elle peut être grasse et alors bénéfique car elle permet l’évacuation des sécrétions, il est déconseillé de la stopper, il faut au contraire fluidifier ces sécrétions bronchiques pour faciliter leurs expulsions.
Les huiles essentielles expectorantes, décongestionnantes sont :
- HE de Myrte : Myrtus communis CT cinéole
− HE d’ Eucalyptus radiata et globulus
− HE d’ Inule :Inula graveolens
− HE Pin sylvestre :Pinus sylvestris
− HE Romarin officinal à verbénone :Rosmarinus officinalis CT verbénone
− HE Romarin officinal à cinéole :Rosmarinus officinalis CT cinéole
− HE Hysope :Hyssopus officinalis ssp Decumbens (ne pas confondre avec Hyssopus officinalis ssp officinalis dont la vente est réservée à la pharmacie).
Parmi les plantes intéressantes, certaines ramollissent les sécrétions et d’autres facilitent la production de mucus : marrube blanc, lierre, bouillon blanc, les fleurs pectorales composées de mauve, guimauve, bouillon blanc, coquelicot, violette, pied de chat, tussilage.
La toux sèche (sans expectoration) est un phénomène inflammatoire qui a tendance à s’auto-entretenir, elle est épuisante. Les plantes intéressantes sont : lierre grimpant, thym, aunée.
Parmi les huiles essentielles :
- HE Cyprès de Provence : Cupressus sempervirens
- HE Laurier noble : Laurus nobilis
Remarque :
La toux peut avoir d’autres causes que les maladies de l’appareil respiratoire :tabagisme, reflux gastro-oesophagien, médicaments. C’est un symptôme qui doit amener à consulter lorsqu’il dure.
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V. Utilisation des Huiles Essentielles
La voie cutanée est la voie d’administration la plus souple, mais dans certains cas il est intéressant d’attaquer le virus sur tous le fronts en associant la voie interne et la voie externe pour plus d’efficacité.
Bien des échecs sont dûs à une mauvaise utilisation ou une mauvaise posologie des HE, un des gros inconvénients des HE est leur courte durée d’action.
Pour tout phénomène infectieux ou viral, il est nécessaire de renouveler l’application plusieurs fois dans la journée.
Voie cutanée :lotion ,baume
On dépose quelques gouttes d’un mélange d’huiles essentielles pures pour les adultes ou diluées dans des huiles végétales pour les enfants (voûte plantaire, face interne des poignets, poitrine, haut du dos). Il existe des gels prêts à l’emploi pour bébé, enfant et adulte.
Inhalations :
− Inhalation sèche : elle consiste à mettre 2 ou 3 gouttes d’ HE pures ou sous forme de mélange sur le mouchoir et le respirer
− Inhalation humide :mettre 3 à 4 gouttes d’ HE dans un bol d’eau frémissante
Voie orale
− HE en solution buvable : les HE sont diluées dans un dispersant, il existe des formes pour adulte et pour enfants
− les capsules molles (gélatine issue de peau de poisson sauvage) : les HE sont diluées dans une huile végétale.
Cette voie d’administration est déconseillée chez les personnes ayant un estomac fragile.
Diffusion atmosphérique
Elle est moins puissante que la voie cutanée, mais elle permet de neutraliser les microbes en suspension dans l’air (en période d’épidémie l’idéal serait de diffuser des huiles essentielles dans les lieux publics ainsi que dans les crèches, hôpitaux, salle d’attente, école)
VI. Les macérats concentrés de bourgeons
La gemmothérapie s’intègre parfaitement dans ces approches.
Les bourgeons les plus utilisés sont :
le cassis : ribes nigrum aux propriétés anti-inflammatoire et anti-allergique,
l’églantier : rosa canina, remède des infections localisées à répétition, il régénère les muqueuses,
l’aulne glutineux alnus glutinosa : remède des phénomènes inflammatoires aigus en cas d’atteinte aiguë avec mucosité
le bouleau : betula pubescens ou verrucosa : il stimule les macrophages
Ils ont leur rôle à jouer dans la prévention principalement chez les jeunes enfants qui font des infections à répétitions.
VII. La vitamine C ou acide ascorbique
C’est la plus fragile des vitamines, c’est un puissant antioxydant. Elle est emmagasinée dans plusieurs tissus, mais particulièrement abondante dans les globules blancs, les glandes surrénales, les yeux et le cerveau. Elle améliore la résistance à l’infection. Des concentrations élevées en vitamine C permettent une meilleure mobilisation des globules blancs et des neutrophiles en s’attaquant beaucoup plus facilement aux bactéries.
Cela ne permet ni d’éviter un rhume, ni de le guérir. En revanche, on sait que la vitamine C peut atténuer les symptômes et réduire la durée de la maladie.
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VIII. L’alimentation des troubles respiratoires
Certains aliments tout comme le grignotage ralentissent la digestion et provoquent une congestion de la muqueuse digestive. De ce fait l’organisme, occupé à fournir de l’énergie sur le plan digestif sera moins vigilant sur le plan immunitaire.
Dans son livre « Antibiotiques naturels », le Docteur Jean-Pierre Willem (pionnier des médecines naturelles) met en avant l’importance du terrain :
« Certaines pathologies chroniques de la sphère ORL, comme la sinusite, les rhyno-pharyngites, les otites, seraient dû à un mécanisme de défense de l’organisme. Le corps se sert des muqueuses respiratoires (sinusiennes, nasales, bronchique) pour évacuer le « trop plein » intestinal et hépatique d’une alimentation riche en corps gras, en farineux, en produits laitiers et sucres industriels. »
les aliments déconseillés :
- Les aliments riches en mauvaises graisses :viande grasse, charcuterie, viennoiseries, plats préparés
- Lait et produits laitiers
- les alcools
- les produits sucrés, les sodas
- l’excès de céréales surtout raffinées.
Les aliments conseillés :
- Fruits et légumes les moins traités possible (bouillon, cuisson vapeur...) riches en vitamine C : Acérola, cynorrhodon, kiwi, citron, orange , chou vert , persil ,brocoli.
- Les légumineuses
- Les huiles vierges 1 ère pression à froid, riches en acides gras oméga 3
- Les poissons gras
- Le thé sans sucre
La correction nutritionnelle est donc toujours au cœur des traitements des pathologies ORL récidivants de l’adulte et de l’enfant et elle a toute sa place au côté des traitements préventifs et curatifs.
Conclusion
Les affections respiratoires touchent chaque hiver des millions d’entre nous .Ces maladies infectieuses et inflammatoires restent le plus souvent bénignes et évoluent spontanément vers la guérison. Cependant, mal soignées, elles peuvent entraîner des troubles plus graves ou devenir chronique. Il convient alors de s’intéresser au système immunitaire en recherchant une éventuelle faiblesse. Le terrain a une grande responsabilité dans les processus infectieux, il est donc intéressant de tenir compte de la personne dans sa globalité : l’homéopathie, l’oligothérapie, la micronutrition et la phytothérapie sont alors des stratégies thérapeutiques de choix.
L’équipe Nutrimenthe
Bibliographie
Antibiotiques naturels Dr Jean-Pierre Willem,
La phytothérapie Européenne N° 37 ,
Stop aux maladies ORL , Danièle Festy
Mise en garde
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