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Dossiers nature santé

alimentation et saison


L’automne

En automne, votre organisme ressent naturellement le besoin de se préparer à la saison froide. Pendant l’hiver, afin de compenser les dépenses d’énergie provoquées par les basses températures, vous allez spontanément rechercher des aliments qui vous réchauffent. Ces aliments sont essentiellement des graisses végétales et des sucres lents. Comme il ne faut pas consommer d’aliments si votre corps n’est pas en mesure de les assimiler et de les transformer de manière adéquate, il vous faut préparer votre organisme à les recevoir et à bien les utiliser dès l’automne.

Pour cela, il faut dépurer et nettoyer le terrain. L’automne est une saison de transition.

 

Elle est là pour préparer le corps à affronter l’hiver qui est souvent la saison la plus difficile pour celui-ci.

 

Encore une fois, la nature a tout prévu. Pour les légumes : la betterave, les blettes, la carotte, le céleri branche, le céleri rave, les choux, le cresson, le fenouil, les haricots blancs frais, le navet, les oignons, le poireau, le potiron, l’aubergine, la courgette, la chicorée, les champignons …

 

Pour les fruits : le coing, les figues, le kaki, les nèfles, la poire, la pomme, le raisin, … Ce sont des végétaux aussi dépuratifs que riches en sels minéraux et vitamines.

 

N’oubliez pas la noix, la noisette, le pignon, les olives, la châtaigne, le potimarron, les pommes de terre, … autant d’aliments qui vous conduiront jusqu’au seuil de l’hiver.

 

Au niveau des aromates : la ciboulette, le basilic, la menthe, le persil, le romarin et le thym. Petit à petit, vous allez réintroduire les petits déjeuners chauds avec les flacons d’avoine ou de riz cuits, un jour sur deux par exemple.

 

 

L’hiver

 

En hiver, votre organisme demande à recevoir des aliments qui donnent chaud. Pendant l’automne, vous avez préparé le terrain à stocker des graisses et des sucres sans risque de surcharge en consommant des végétaux draineurs. Vous allez en avoir besoin. Le soleil n’est plus là pour vous donner de l’énergie. Il va falloir le remplacer et constituer des réserves à la saison froide et les gérer avec intuition.

 

Parmi les aliments générateurs de chaleur : la noix, la noix de coco, les pignons, les céréales (sauf le blé) et les légumineuses. Ils vous procurent des graisses non saturées et des sucres lents précieux qui vont être assimilés lentement et en profondeur.

 

Les pommes de terre, la betterave, le potiron, la châtaigne, le potimarron, la carotte, la navet, le céleri rave, l’oignon, les blettes, le chou-fleur, le chou brocoli, le chou rouge, le chou vert, les endives, la mâche, le cresson, la laitue, la chicorée, le panais, le poireau, le radis noir, le salsifis, le topinambour, … constituent un stock de végétaux de saison tout à fait recommandés en hiver. Leurs sels minéraux lutteront efficacement contre toutes les formes d’affection de l’hiver et entretiendront chaleureusement votre tonus.

 

Au niveau des fruits, il reste la pomme et la poire. Les fruits tropicaux étant acides, ils refroidissent le corps et ne sont donc pas intéressants pour nous en hiver, même s’ils contiennent des vitamines. L’apport en vitamines ne compense pas la qualité d’énergie que le corps doit fournir pour ensuite réchauffer à nouveau la métabolisme. Les fruits tropicaux sont indispensables là où ils poussent, car ils permettent à la population de mieux résister aux fortes chaleurs. Les clémentines peuvent être consommées uniquement par les personnes ayant toujours chaud et pouvant circuler en T-shirt en plein hiver. Ce n’est pas le cas de la majorité d’entre nous ! Rappelez-vous qu’il faut apprendre à gérer ses réserves d’énergie avec bon sens.

 

Tout le monde aura donc compris qu’en hiver, on essaiera à tout prix de ne pas refroidir le corps, pour ne pas avoir de déperdition d’énergie. Pour cela, on évitera tous les aliments thermiquement froids et acides :

      Les produits laitiers fermentés (yaourt, fromage blanc, frais, caillé …)

      Le sucre blanc ainsi que tous les aliments et boissons en contenant,

      Les aliments surgelés, les conserves, les plats préparés, la margarine,

      Les boissons glacées, les glaces, les sorbets,

      Trop de crudités (en hiver, on en consomme peu à la fois et uniquement le midi)

      Les sauces tomate, les confitures, les alcools blancs.

 

Evitez de sauter un repas, mais aussi de consommer trop de pain, le blé étant une céréale énergétiquement fraîche, et préférez les céréales comme le riz, la quinoa, le millet, le sarrasin, l’orge, … les légumineuses comme les pois cassés, les haricots rouges ou blancs, les lentilles, le soja, les pois chiches, …

 

Le matin, prenez un petit déjeuner chaud, mangez des céréales ou des flocons de céréales cuits dans de l’eau ou dans du lait végétal (soja, riz, amande, …). Vous pouvez aussi rajouter un œuf dedans. Ce petit déjeuner peut être accompagné d’une boisson chaude (thé vert ou rouge( Rooibos ), infusion, succédané de café, …) que vous pouvez aussi boire tout au long de la journée, au cours des repas, plutôt que de l’eau froide qui refroidit l’organisme.

 

Consommez des soupes de légumes épaisses ou des potées de légumes, mais aussi des purées de fruits doux (pomme, poire).

 

Utilisez les épices qui stimulent la digestion et qui sont réchauffantes comme le gingembre frais, la cannelle, la cardamome, le cumin, le curry doux, le curcuma, le paprika, la noix de muscade, le coriandre, le clou de girofle, …

 

 

L’été

 

En été, votre organisme a un besoin impératif d’eau. Pendant le printemps, vous avez drainé le terrain chargé par les graisses hivernales et vous avez reconstitué votre capital d’énergie. Aujourd’hui, le soleil est bien là, installé. Pour que cet ami de la santé ne se transforme pas ennemi, compensez les pertes en eau liées à la transpiration. Tournez-vous spontanément vers les légumes et fruits de saison.

 

La courgette, le concombre, la tomate, l’aubergine, l’ail, la pomme de terre nouvelle, l’artichaut, les haricots verts, la salade, les oignons rouges, le poivron, les radis roses, le navet, la carotte, la blette, … sont autant de sources naturelles d’eau et de sels minéraux.

 

Pour les fruits :  l’abricot, l’amande fraîche, le brugnon, les framboises, le cassis, le melon, les myrtilles, les mûres, la pastèque, la pêche, la prune.

 

N’oubliez pas les aromates avec le basilic, la ciboulette, l’estragon, la menthe, le persil, le romarin, et le thym.

 

Le blé est une céréale rafraîchissante, vous pouvez donc l’introduire de façon fréquente dans vos menus, sous forme de pâtes, de coucous, de pain, …

 

Mangez aussi un peu plus de fruits, de jus de fruits et de crédités rafraîchissants, mais sans aller dans l’excès.

Pour ceux qui ne peuvent pas se passer de laitages fermentés (yaourt, fromage blanc, fromage frais ou caillé), vous pouvez les introduire au moment de la collation à 17h, mais pas tous les jours. Evitez-les à la fin des repas car ils font fermenter le bol alimentaire.

 

Au moment des fortes chaleurs, vous pouvez aussi introduire les sorbets ou les glaces au lait de soja de temps en temps au dessert ou les glace au lait de vache au moment de la collation de 17h, mais cela doit rester exceptionnel. Vous pouvez aussi introduire les aliments surgelés en petites quantités.

 

 

Le printemps

 

Au printemps, votre organisme, si vous l’écoutez avec un peu d’attention, réclame de lui-même des éléments frais. 
Pendant l’hiver, il s’est réchauffé avec une alimentation riche et quelque fois « surchargeante » car les fonctions d’élimination se sont accomplies au ralenti, comme beaucoup d’autres fonctions de l’organisme. Maintenant que le froid est passé, fini d’hiberner , il va falloir éliminer !

 

Une expression populaire parle de « faire le ménage de printemps ». C’est bien de cela qu’il s’agit pour votre corps. En ce début de cycle, au même rythme que la nature, vous allez faire peau neuve.

 

Vous allez trouver de l’aide dans les végétaux de saison :

le cresson, le pissenlit, le poireau, l’asperge, la salade, la carotte, la blette, le céleri branche, le concombre sont dépuratifs, laxatifs et diurétiques.

 La fraise et la cerise sont des championnes pour débarrasser l’organisme de ses toxines d’hiver.

Le navet, les épinards, le chou-fleur, le chou brocoli, l’oignon blanc, l’artichaut, le petit pois, les fèves sont des mines de sels minéraux reconstructeurs et agiront dans le sens de votre remise en forme.

N’oubliez pas les aromates avec la ciboulette, le persil, la menthe, le thym, le cerfeuil pour agrémenter vos plats.

 

Vous allez pouvoir réintroduire, petit à petit, un peu plus de crudités et de fruits, mais de façon progressive pour ne pas refroidir trop vite l’organisme. Les petits déjeuners à base de pain, un jour sur deux par exemple, sont à nouveau possibles.

 

Françoise Treilhou nutritionniste - Naturopathe école Cenatho

Dossiers nature santé

Un bébé bio

Mon bébé bio
Quel parent ne rêve pas de voir son enfant grandir en bonne santé.
Actualités

Sève de bouleau

La sève de bouleau Fraiche des Pyrénées 2024 est de retour !!
Connue pour ses vertus détoxifiantes, elle possède de nombreuses propriétés bénéfiques.
Drainante, diurétique, elle participe au fonctionnement des émonctoires comme le foie et les reins et aide à purifier le sang après les mauvaises saisons.

Elle est récoltée dans le respect le plus total de la nature et en essayant de fournir une qualité maximale aux  consommateurs. Les arbres sont sélectionnés sur une zone d’altitude non polluée et inexploitée depuis des générations, produisant la meilleure sève.
Dossiers nature santé

les bienfaits des plantes

Les plantes constituent depuis la nuit des temps une source toujours plus variée de remèdes, et encore aujourd’hui elles n’ont pas fini de nous livrer tous les secrets de leurs formidables ressources thérapeutiques. On oppose souvent les médicaments classiques, c’est à dire chimiques à la phytothérapie et pourtant de nombreuses molécules, utilisées en médecine allopathique, sont issues du règne végétal : 

 la morphine, antalgique majeur, est extraite du pavot, 

 la quinine, antimalarique universel, provient du quinquina, 

 plus récemment l’if a donné naissance à des médicaments anticancéreux ...

 

Aujourd’hui les antibiotiques sauvent de nombreuses vies, les nouvelles chimiothérapies guérissent les maladies graves comme le cancer, mais l’utilisation de ces médicaments toujours actifs se heurte à une toxicité et des effets secondaires grandissants : on estime que 10 à 20% des hospitalisations sont dues aux effets secondaires des médicaments (iatrogénie). Face à la résistance de plus en plus fréquente des antibiotiques, les pouvoirs publics incitent les médecins à moins les prescrire, et dans le domaine infectieux, les huiles essentielles et les plantes immunostimulantes seront une alternative efficace. De même, l’Afssaps déconseille l’emploi systématique du THS (Traitement Hormonal Substitutif), les phytohormones issues des plantes ont un rôle certain à jouer.

 

1. Historique

Aussi loin que l’on remonte dans le temps, on trouve trace de la phytothérapie. Le plus ancien recueil de plantes connu avec plus de 700 drogues végétales, remonte à l’époque de Ramsès, soit 24 siècles avant notre ère, et les hommes s’en servaient pour soigner les maladies les plus bénignes, comme les plus graves. C’est à partir du 19 siècle que l’on s’est intéressé à la chimie des plantes, en isolant de plus en plus de principes actifs au dépend de l’usage de la plante totale, pour avoir une action plus rapide et plus nette. Cette efficacité étant accompagnée de toxicité et de contre-indication dangereuse, les scientifiques sont revenus au 20ème siècle à l’usage des plantes entières.

Actuellement, la phytothérapie connaît un renouveau remarquable comme le montrent les nombreuses publications scientifiques, et les progrès de cette recherche ont permis d’enrichir la phytothérapie de plantes nouvelles, porteuses d’espoir pour de nombreuses maladies. A travers le monde entier, des éthnopharmacologues travaillent sur le terrain pour identifier les plantes et authentifier le savoir populaire.
2. Mode d’action

Les principes généraux d’une stratégie phyto-thérapeutique : 

- respecter les processus naturels de guérison,

- ne pas se substituer à l’organisme dans sa lutte contre la maladie, au contraire l’aider et le soutenir en stimulant certaines fonctions physiologiques. 

- ne pas réprimer brutalement un symptôme, bien évidemment en dehors de l’urgence. Un symptôme est la partie visible et gênante d’un ensemble de dysfonctionnements.

La phytothérapie trouve toute sa place dans l’accompagnement de pathologies mineures, aigues ou chroniques. Elle s’inscrit également dans la prévention active, c’est à dire que son action en douceur et en profondeur stimule les réactions normales de défenses de l’organisme, en respectant l’équilibre de chacun. 

Les différentes voies de la phytothérapie : 

     phytothérapie symptomatique, 

     phytothérapie de drainage 

     phytothérapie de terrain qui fait intervenir : le psychisme, le système neuro-végétatif, l’état d’intoxication et d’encrassement de l’organisme, l’état des organes, le fonctionnement des glandes endocrines (thyroïde, surrénales, hypophyse, ovaires etc.)

3. Méthode de fabrication des produits à base de plantes

- La récolte : si la cueillette des plantes sauvages permet d’obtenir certaines, elle peut s’accompagner d’inconvénients, en particulier une valeur médicinale très inégale et de nombreuses falsifications. C’est pourquoi la culture, chaque fois qu’elle est possible, procure des plantes sélectionnées pour leur haute teneur en principes actifs, contrôlées à tous les stades de leur croissance, récoltées au moment le plus favorable puis stockées dans de bonnes conditions par des professionnels directement concernés par un souci de qualité. De plus, la mise en culture quant elle est possible, permet d’éviter le pillage de ce merveilleux réservoir de richesse qu’est la nature. 

- La préparation : l’identité et la qualité de la matière première végétale doivent être définies avec précision et nécessitent de nombreux contrôles. Elles doivent satisfaire aux exigences de la pharmacopée européenne. Les dosages en principes actifs vont refléter l’activité de la drogue et déterminer sa qualité pharmaceutique, plusieurs éventualités peuvent se présenter :
- plantes à constituants bien définis : la quinine, le séné... 
- plantes à groupes de substances actives : chardon marie, millepertuis...
- plantes à constituants auxquels il est difficile, voire impossible d’attribuer l’activité scientifique revendiquée, on choisit alors des traceurs comme référence : valériane, orthosiphon...

4. Comment s’y retrouver entre les différentes formes galéniques

Le totum végétal :
C’est l’ensemble des constituants de la plante qui contribue à son activité avec une partie active et une partie non active (la cellulose).

Il est nécessaire de tenir compte de la notion de complémentarité, de synergie voire de potentialisation entre les divers composants d’un végétal. L’action du ou des principes actifs majeurs est renforcée par les autres composants de la plante.

Même si le totum de plante est intéressant, la phytothérapie ne se limite pas au totum et utilisera toutes les formes galéniques à sa disposition.
Voici l’avis du Docteur Arnal - Schnebelen (médecin gynécologue, responsable du DU de phytothérapie à Bobigny) : « Si une substance naturelle isolée du végétal, comme souvent en allopathie, n’est plus de la phytothérapie, un groupe de constituants d’origine végétale ayant subi plusieurs étapes d’extraction sélective ou purification est toujours de la phytothérapie ! »

Les formes galéniques le plus souvent rencontrées sont fonction de la composition de la plante, la vie moderne et ses impératifs ont poussé les pharmacologues à proposer au public des produits non seulement efficaces, mais aussi pratiques et faciles à l’emploi.

Avec la même plante ou la même partie de plante, on peut fabriquer toute une série de dérivés que l’on peut classer selon la méthode employée :
- par traitement mécanique : plantes en nature, poudres végétales 
- par traitement par l’action de la chaleur : huiles essentielles, goudron, charbon 
- par action dissolvante d’un ou plusieurs solvants : teintures, teintures mères, tisanes
- par concentration des solutions extractives précédentes : extrait fluides, mous, secs, nébulisats

Le choix de la méthode d’extraction doit être « intelligemment » réfléchi, il sera adapté à l’usage que l’on veut faire du produit obtenu. Les principaux solvants sont l’eau et l’alcool, et selon le solvant utilisé, les molécules actives se retrouverons ou non dans le produit fini.

 

La tisane
Elle contient les principes actifs solubles dans l’eau. Elle est intéressante lorsque :
- les principes actifs sont fragiles et situés dans un organe délicat comme les fleurs ou les pétales.
- pour les plantes aromatiques quand nous recherchons les principes actifs solubles dans l’eau mais aussi les huiles essentielles 
- Quand il n’existe pas d’autres formes galéniques. Ex : l’aubier de tilleul, la tisane en décoction est la meilleure forme galénique

La poudre de plante
La partie de la plante utilisée (racine, tige, fleurs, écorce, graine, fruits...) est séchée et broyée ou cryobroyée pour être réduite en poudre. Les poudres apportent une grande souplesse à l’utilisation des plantes. Elles sont riches en principes actifs, mais ces actifs sont dilués dans une grande proportion de cellulose, et dans certains cas, cela nécessite une posologie élevée pour obtenir une action thérapeutique. De même la poudre s’oxyde facilement, il donc est conseillé d’utiliser des poudres de plantes fraîchement fabriquées :
- La poudre de plante est à privilégier lorsque l’on cherche une action reminéralisante par ex pour la prêle, le lithothamme, l’ortie 
- Elle a un intérêt lorsque les principes actifs sont très agressifs pour la muqueuse digestive, 
- On préférera des préparations réalisées à partir de plantes fraîches par ex quand le séchage élimine certains principes actifs comme pour les plantes à huiles essentielles ou à flavonoïdes telles que la bardane, le mélilot

Les extraits aqueux de plante
Sont des formes liquides sans alcool obtenues par macération, infusion décoction et pression, ils contiennent les principes actifs solubles dans l’eau.

Les teintures mères ou extraits hydro-alcooliques
Elles sont obtenues par macération dans de l’alcool à différents titre de plantes fraîches. Elles contiennent les principes actifs solubles dans l’eau et dans l’alcool. Elles servent de préparations aux remèdes homéopathiques.

Elles sont concentrées en principes actifs. Cependant elles renferment entre 40 et 60 degrés alcoolique donc cette forme est peu recommandée aux personnes sensibles, aux enfants, aux femmes enceintes. Elles sont plutôt adaptées au traitement de longue durée.

Les suspensions intégrales de plantes fraîches (SIPF)
Le procédé SIPF permet de conserver l’intégralité des constituants actifs de la plante fraîche. Les plantes utilisées sont cultivées biologiquement. La plante fraîche est cryobroyée puis mise en suspension dans de l’alcool à 30°.

C’est une forme liquide obtenue à partir de plantes fraîches cryobroyées, subissant une extraction à l’eau et à l’alcool à différents degrés. La « pâte » obtenue contenant les principes actifs est disposée dans de la glycérine. Le produit fini ne contient pas d’alcool.

Les extraits fluides glycérinés miellés
Ils sont obtenus par macération de plantes fraîches dans 3 solvants : eau, alcool, glycérine. Ils sont peu concentrés en alcool (autour de 15 degrés). Ils ont un goût agréable et sont très faciles d’emploi notamment chez les enfants et les personnes âgées ou fragilisées.

Macérats glycérinés de bourgeons ou de jeunes pousses 
Peu concentré, leur richesse en facteurs de croissance et en hormones végétales leur confère des propriétés « exceptionnelles ». Ils sont à la base de la gemmothérapie. Formés principalement par des tissus embryonnaires, ils renferment toute la puissance et l’énergie de la future plante. Ils contiennent les propriétés des fleurs, de fruits et des feuilles ce qui expliquent leur grande efficacité d’action.

Les extraits
La plante sèche est réduite en poudre et subit une macération ou une lixiviation qui permet l’extraction des principes actifs. Cette solution subit une évaporation du solvant (alcool et / ou eau) jusqu’à la concentration souhaitée. On obtient selon le degré d’évaporation du solvant :
- les extraits secs, ils subissent une évaporation totale du solvant, ils sont très concentrés en principes actifs. C’est la forme de choix quand on recherche une action rapide et efficace,
- les extraits mous : ils renferment 10 à 20 % d’eau,
- les extraits fluides.

Le rapport d’extraction il n’est pas obligatoire mais comme cela se fait en Allemagne, il est aussi tout à fait souhaitable que le rapport d’extraction soit systématiquement indiqué. Ce rapport d’extraction est indispensable pour comparer les différentes formes galéniques entre elles. Il est établi à partir de la poudre de plante sèche qui sert d’étalon :
- pour la teinture mère il est de 1:10 c’est à dire que 10 g de teinture mère équivaut à 1 g de poudre
- pour le macérat glycériné il est de 1:20
- pour l’extrait fluide, il est de 1:1 c’est à dire que 1g d’extrait fluide équivaut à 0,1 g de poudre - pour l’extrait sec il est en moyenne de 5:1, mais il peut aller de 2 à 60.

Le titrage des principes actifs détermine une teneur déterminée et constante en une substance active ou en marqueurs. Dans certaines plantes on a identifié les composants auxquels elles doivent leur activité pharmacologique. On a pu déterminer dans quelle proportion ils devaient être présents dans l’extrait pour que ce dernier soit efficace. Ex : chardon marie titré en silymarine.

Les marqueurs ou traceurs quand on ne connaît pas le ou les substances actives, on se sert alors d’une molécule qui caractérise cette plante. Cela permet d’établir une norme et permet de dire que l’extrait renferme bien la bonne plante dans une bonne concentration. Ex : le millepertuis dont le marqueur est l’hypéricine, mais dont l’effet antidépresseur est dû à un ensemble de substances : hyperforine, rutine, cette dernière active l’effet.

La standardisation elle sert à garantir la reproductibilité de la qualité pharmaceutique d’un phytomédicament. Standardiser signifie uniformiser la qualité à toutes les étapes de fabrication, depuis la drogue de départ (origine, procédés de culture, partie de plante, identité, pureté, teneur) jusqu’à l’extrait, de manière à aboutir à un extrait standard défini.

En résumé la phytothérapie comme on le voit trop souvent, ne se limite pas à la poudre de plantes sous forme de gélules. Toutes les formes galéniques sont intéressantes. Le choix du produit sera fonction :
- de l’effet recherché : effet rapide souhaité dans l’aigu par exemple, ou effet sur du long terme
- de la composition de la plante. Par exemple pour profiter de la richesse en minéraux de la prêle on préférera la poudre de plante
- du terrain de la personne et de son état physiologique (enfant, femme enceinte, personne âgée). Une forte dose n’est pas obligatoirement judicieuse, surtout sur un terrain très intoxiqué
- du goût et de la facilité d’emploi

5. Les compléments alimentaires à base de plantes

On trouve actuellement de nombreux produits associant plantes et nutriments : c’est la phytomicronutrition. Ces produits sont intéressants car les constituants agissent en synergie. Ils permettent une action naturelle sur les symptômes et sur le terrain. 

Quelques conseils
♦ s’assurer de la crédibilité du fabricant et de ce fait de la qualité des produits
♦ apprendre à lire les étiquettes qui doivent mentionner :
 - le nom de la plante en latin et la partie utilisée ;
 - la liste complète des ingrédients ;
 - la posologie et le mode d’emploi ;
 - les contre-indications, mises en garde, effets indésirables, interactions, s’il y a lieu ;
 - les coordonnées du fabricant et le numéro de lot assurant la traçabilité du produit
♦ connaître la composition du produit : savoir si l’on a à faire à des poudres, des extrait secs, quel est le dosage exact ;
♦ Adapter la posologie
 - à la personne (poids, état physiologique)
 - à la forme galénique : la posologie d’un extrait aqueux ne sera pas la même que celle d’un extrait hydro-alcoolique du fait de la concentration en principes actifs ;
 penser à faire des pauses thérapeutiques.

Conclusion

La phytothérapie, médecine d’un passé très ancien, est sans doute une médecine d’avenir, qui laisse la porte ouverte à de bien nouvelles découvertes encore. Elle a été et reste la médecine la plus employée dans le monde.
Si les plantes sont des outils naturels et puissants il faut garder à l’esprit que tout ce qui est naturel n’est pas forcément bon pour la santé : des plantes sont contre indiquées dans certains états physiologiques ou incompatibles avec certains médicaments, d’autres utilisées à mauvais escient peuvent entraîner divers troubles, aggraver des dysfonctionnements.

Profitant du manque d’éducation du grand public en matière de phytothérapie, on lui fait avaler n’importe quoi, de la gélule vide de molécules actives, à la prise de plantes non appropriée au besoin. La phytothérapie nécessite une connaissance approfondie des plantes et le recours à un diagnostic médical lorsque les troubles persistent est essentiel pour éviter des accidents dus à une auto médication inadaptée.

L’équipe Nutrimenthe

Bibliographie : 
- Plantes thérapeutiques - Max Wichtl - Robert Anton 
- Traité de phytothérapie clinique -C.Durrafourd - J.C Lapraz 
- Phytothérapie - Dr Jean Valnet
- La phytothérapie Européenne n°36 
- Alternative santé Hors série n°28

 Les informations de ce document ne peuvent en aucun cas être considérées comme un avis médical ou comme des conseils individualisés. En conséquence, nous vous invitons à vous rapprocher de votre médecin ou professionnel de la santé.

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