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Les plantes constituent depuis la nuit des temps une source
toujours plus variée de remèdes, et encore aujourd’hui elles n’ont pas fini de
nous livrer tous les secrets de leurs formidables ressources thérapeutiques. On
oppose souvent les médicaments classiques, c’est à dire chimiques à la
phytothérapie et pourtant de nombreuses molécules, utilisées en médecine
allopathique, sont issues du règne végétal :
la morphine, antalgique majeur,
est extraite du pavot,
la quinine, antimalarique
universel, provient du quinquina,
plus récemment l’if a donné
naissance à des médicaments anticancéreux ...
Aujourd’hui les antibiotiques sauvent de nombreuses vies, les nouvelles chimiothérapies guérissent les maladies graves comme le cancer, mais l’utilisation de ces médicaments toujours actifs se heurte à une toxicité et des effets secondaires grandissants : on estime que 10 à 20% des hospitalisations sont dues aux effets secondaires des médicaments (iatrogénie). Face à la résistance de plus en plus fréquente des antibiotiques, les pouvoirs publics incitent les médecins à moins les prescrire, et dans le domaine infectieux, les huiles essentielles et les plantes immunostimulantes seront une alternative efficace. De même, l’Afssaps déconseille l’emploi systématique du THS (Traitement Hormonal Substitutif), les phytohormones issues des plantes ont un rôle certain à jouer.
1. Historique
Aussi loin que l’on remonte dans le temps, on trouve trace de la phytothérapie. Le plus ancien recueil de plantes connu avec plus de 700 drogues végétales, remonte à l’époque de Ramsès, soit 24 siècles avant notre ère, et les hommes s’en servaient pour soigner les maladies les plus bénignes, comme les plus graves. C’est à partir du 19 siècle que l’on s’est intéressé à la chimie des plantes, en isolant de plus en plus de principes actifs au dépend de l’usage de la plante totale, pour avoir une action plus rapide et plus nette. Cette efficacité étant accompagnée de toxicité et de contre-indication dangereuse, les scientifiques sont revenus au 20ème siècle à l’usage des plantes entières.
Actuellement, la phytothérapie connaît un renouveau remarquable
comme le montrent les nombreuses publications scientifiques, et les progrès de
cette recherche ont permis d’enrichir la phytothérapie de plantes nouvelles, porteuses
d’espoir pour de nombreuses maladies. A travers le monde entier, des
éthnopharmacologues travaillent sur le terrain pour identifier les plantes et
authentifier le savoir populaire.
2. Mode d’action
Les principes généraux d’une
stratégie phyto-thérapeutique :
- respecter les processus naturels de guérison,
- ne pas se substituer à l’organisme
dans sa lutte contre la maladie, au contraire l’aider et le soutenir en
stimulant certaines fonctions physiologiques.
- ne pas réprimer brutalement un symptôme, bien évidemment en dehors de
l’urgence. Un symptôme est la partie visible et gênante d’un ensemble de
dysfonctionnements.
La phytothérapie trouve toute sa place dans l’accompagnement de
pathologies mineures, aigues ou chroniques. Elle s’inscrit également dans la
prévention active, c’est à dire que son action en douceur et en profondeur
stimule les réactions normales de défenses de l’organisme, en respectant
l’équilibre de chacun.
Les différentes voies de la
phytothérapie :
phytothérapie symptomatique,
phytothérapie de drainage
phytothérapie de terrain qui
fait intervenir : le psychisme, le système
neuro-végétatif, l’état d’intoxication et d’encrassement de
l’organisme, l’état des organes, le fonctionnement des glandes
endocrines (thyroïde, surrénales, hypophyse, ovaires etc.)
- La récolte : si la cueillette des plantes sauvages permet d’obtenir certaines, elle peut s’accompagner d’inconvénients, en particulier une valeur médicinale très inégale et de nombreuses falsifications. C’est pourquoi la culture, chaque fois qu’elle est possible, procure des plantes sélectionnées pour leur haute teneur en principes actifs, contrôlées à tous les stades de leur croissance, récoltées au moment le plus favorable puis stockées dans de bonnes conditions par des professionnels directement concernés par un souci de qualité. De plus, la mise en culture quant elle est possible, permet d’éviter le pillage de ce merveilleux réservoir de richesse qu’est la nature.
- La
préparation : l’identité
et la qualité de la matière première végétale doivent être définies avec
précision et nécessitent de nombreux contrôles. Elles doivent satisfaire aux
exigences de la pharmacopée européenne. Les dosages en principes actifs vont
refléter l’activité de la drogue et déterminer sa qualité pharmaceutique,
plusieurs éventualités peuvent se présenter :
- plantes à constituants bien définis : la quinine, le séné...
- plantes à groupes de substances actives : chardon marie, millepertuis...
- plantes à constituants auxquels il est difficile, voire impossible
d’attribuer l’activité scientifique revendiquée, on choisit alors des traceurs
comme référence : valériane, orthosiphon...
Le totum végétal :
C’est l’ensemble des constituants de la plante qui contribue à son activité
avec une partie active et une partie non active (la cellulose).
Il est nécessaire de tenir compte de la notion de complémentarité, de synergie voire de potentialisation entre les divers composants d’un végétal. L’action du ou des principes actifs majeurs est renforcée par les autres composants de la plante.
Même si le totum de plante est intéressant, la
phytothérapie ne se limite pas au totum et utilisera toutes les formes
galéniques à sa disposition.
Voici l’avis du Docteur Arnal - Schnebelen (médecin gynécologue,
responsable du DU de phytothérapie à Bobigny) : « Si une substance naturelle
isolée du végétal, comme souvent en allopathie, n’est plus de la phytothérapie,
un groupe de constituants d’origine végétale ayant subi plusieurs étapes
d’extraction sélective ou purification est toujours de la phytothérapie ! »
Les formes galéniques le plus souvent rencontrées sont fonction de la composition de la plante, la vie moderne et ses impératifs ont poussé les pharmacologues à proposer au public des produits non seulement efficaces, mais aussi pratiques et faciles à l’emploi.
Avec la même plante ou la même
partie de plante, on peut fabriquer toute une série de dérivés que l’on peut
classer selon la méthode employée :
- par traitement mécanique : plantes en nature, poudres végétales
- par traitement par l’action de la chaleur : huiles essentielles,
goudron, charbon
- par action dissolvante d’un ou plusieurs solvants : teintures, teintures
mères, tisanes
- par concentration des solutions extractives précédentes : extrait
fluides, mous, secs, nébulisats
Le choix de la méthode d’extraction doit être « intelligemment » réfléchi, il sera adapté à l’usage que l’on veut faire du produit obtenu. Les principaux solvants sont l’eau et l’alcool, et selon le solvant utilisé, les molécules actives se retrouverons ou non dans le produit fini.
La tisane
Elle contient les principes actifs
solubles dans l’eau. Elle est intéressante
lorsque :
- les principes actifs sont fragiles et situés dans un organe délicat comme les
fleurs ou les pétales.
- pour les plantes aromatiques quand nous recherchons les principes actifs
solubles dans l’eau mais aussi les huiles essentielles
- Quand il n’existe pas d’autres formes galéniques. Ex : l’aubier de tilleul,
la tisane en décoction est la meilleure forme galénique
La poudre de
plante
La partie de la plante utilisée
(racine, tige, fleurs, écorce, graine, fruits...) est séchée et broyée ou
cryobroyée pour être réduite en poudre. Les
poudres apportent une grande souplesse à l’utilisation des plantes. Elles sont
riches en principes actifs, mais ces actifs sont dilués dans une grande
proportion de cellulose, et dans certains cas, cela nécessite une posologie
élevée pour obtenir une action thérapeutique. De même la poudre s’oxyde
facilement, il donc est conseillé d’utiliser des poudres de plantes fraîchement
fabriquées :
- La poudre de plante est à privilégier lorsque l’on cherche une action
reminéralisante par ex pour la prêle, le lithothamme, l’ortie
- Elle a un intérêt lorsque les principes actifs sont très agressifs pour la
muqueuse digestive,
- On préférera des préparations réalisées à partir de plantes fraîches par ex
quand le séchage élimine certains principes actifs comme pour les plantes à
huiles essentielles ou à flavonoïdes telles que la bardane, le mélilot
Les extraits
aqueux de plante
Sont des formes liquides sans alcool
obtenues par macération, infusion décoction et pression, ils contiennent les
principes actifs solubles dans l’eau.
Les teintures
mères ou extraits hydro-alcooliques
Elles sont obtenues par macération
dans de l’alcool à différents titre de plantes fraîches. Elles contiennent les
principes actifs solubles dans l’eau et dans l’alcool. Elles servent de préparations aux
remèdes homéopathiques.
Elles sont concentrées en principes actifs. Cependant elles renferment entre 40 et 60 degrés alcoolique donc cette forme est peu recommandée aux personnes sensibles, aux enfants, aux femmes enceintes. Elles sont plutôt adaptées au traitement de longue durée.
Les suspensions
intégrales de plantes fraîches (SIPF)
Le procédé SIPF permet de conserver
l’intégralité des constituants actifs de la plante fraîche. Les plantes utilisées
sont cultivées biologiquement. La plante fraîche est cryobroyée puis mise en
suspension dans de l’alcool à 30°.
C’est une forme liquide obtenue à partir de plantes fraîches cryobroyées, subissant une extraction à l’eau et à l’alcool à différents degrés. La « pâte » obtenue contenant les principes actifs est disposée dans de la glycérine. Le produit fini ne contient pas d’alcool.
Les extraits
fluides glycérinés miellés
Ils sont obtenus par macération de
plantes fraîches dans 3 solvants : eau, alcool, glycérine. Ils sont peu concentrés en alcool
(autour de 15 degrés). Ils ont un goût agréable et sont très faciles d’emploi
notamment chez les enfants et les personnes âgées ou fragilisées.
Macérats
glycérinés de bourgeons ou de jeunes pousses
Peu concentré, leur richesse en
facteurs de croissance et en hormones végétales leur confère des propriétés
« exceptionnelles ». Ils sont à la base de la gemmothérapie. Formés
principalement par des tissus embryonnaires, ils renferment toute la puissance
et l’énergie de la future plante. Ils contiennent les propriétés des fleurs, de
fruits et des feuilles ce qui expliquent leur grande efficacité d’action.
Les extraits
La plante sèche est réduite en
poudre et subit une macération ou une lixiviation qui permet l’extraction des
principes actifs. Cette solution subit une évaporation du solvant (alcool et /
ou eau) jusqu’à la concentration souhaitée. On obtient selon le degré
d’évaporation du solvant :
- les extraits secs, ils
subissent une évaporation totale du solvant, ils sont très concentrés en
principes actifs. C’est la forme
de choix quand on recherche une action rapide et efficace,
- les extraits mous : ils renferment 10 à 20 % d’eau,
- les extraits fluides.
Le
rapport d’extraction il
n’est pas obligatoire mais comme cela se fait en Allemagne, il est aussi tout à
fait souhaitable que le rapport d’extraction soit systématiquement indiqué. Ce
rapport d’extraction est indispensable pour comparer les différentes formes
galéniques entre elles. Il est établi à partir de la poudre de plante sèche qui
sert d’étalon :
- pour la teinture mère il est de 1:10 c’est à dire que 10 g de teinture mère
équivaut à 1 g de poudre
- pour le macérat glycériné il est de 1:20
- pour l’extrait fluide, il est de 1:1 c’est à dire que 1g d’extrait fluide
équivaut à 0,1 g de poudre - pour l’extrait sec il est en moyenne de 5:1, mais
il peut aller de 2 à 60.
Le titrage des principes actifs détermine une teneur déterminée et constante en une substance active ou en marqueurs. Dans certaines plantes on a identifié les composants auxquels elles doivent leur activité pharmacologique. On a pu déterminer dans quelle proportion ils devaient être présents dans l’extrait pour que ce dernier soit efficace. Ex : chardon marie titré en silymarine.
Les marqueurs ou traceurs quand on ne connaît pas le ou les substances actives, on se sert alors d’une molécule qui caractérise cette plante. Cela permet d’établir une norme et permet de dire que l’extrait renferme bien la bonne plante dans une bonne concentration. Ex : le millepertuis dont le marqueur est l’hypéricine, mais dont l’effet antidépresseur est dû à un ensemble de substances : hyperforine, rutine, cette dernière active l’effet.
La standardisation elle sert à garantir la reproductibilité de la qualité pharmaceutique d’un phytomédicament. Standardiser signifie uniformiser la qualité à toutes les étapes de fabrication, depuis la drogue de départ (origine, procédés de culture, partie de plante, identité, pureté, teneur) jusqu’à l’extrait, de manière à aboutir à un extrait standard défini.
En résumé la
phytothérapie comme on le voit trop souvent, ne se limite pas à la poudre de
plantes sous forme de gélules. Toutes les formes galéniques sont intéressantes.
Le choix du produit sera fonction :
- de l’effet recherché : effet rapide souhaité dans l’aigu par exemple, ou
effet sur du long terme
- de la composition de la plante. Par exemple pour profiter de la richesse en
minéraux de la prêle on préférera la poudre de plante
- du terrain de la personne et de son état physiologique (enfant, femme
enceinte, personne âgée). Une forte dose n’est pas obligatoirement judicieuse,
surtout sur un terrain très intoxiqué
- du goût et de la facilité d’emploi
On trouve actuellement de nombreux produits associant plantes et nutriments : c’est la phytomicronutrition. Ces produits sont intéressants car les constituants agissent en synergie. Ils permettent une action naturelle sur les symptômes et sur le terrain.
Quelques conseils
♦ s’assurer de la crédibilité du fabricant et de ce fait de
la qualité des produits
♦ apprendre à lire les étiquettes qui doivent mentionner :
- le nom de la plante en latin et la partie utilisée ;
- la liste complète des ingrédients ;
- la posologie et le mode d’emploi ;
- les contre-indications, mises en garde, effets indésirables,
interactions, s’il y a lieu ;
- les coordonnées du fabricant et le numéro de lot assurant la
traçabilité du produit
♦ connaître la composition du produit : savoir si l’on a à faire à des
poudres, des extrait secs, quel est le dosage exact ;
♦ Adapter la posologie
- à la personne (poids, état physiologique)
- à la forme galénique : la posologie d’un extrait aqueux ne sera
pas la même que celle d’un extrait hydro-alcoolique du fait de la concentration
en principes actifs ;
♦ penser à faire des pauses
thérapeutiques.
La phytothérapie, médecine d’un passé très ancien, est sans
doute une médecine d’avenir, qui laisse la porte ouverte à de bien nouvelles
découvertes encore. Elle a été et reste la médecine la plus employée dans le
monde.
Si les plantes sont des outils naturels et puissants il faut garder à l’esprit que tout
ce qui est naturel n’est pas forcément bon pour la santé : des plantes
sont contre indiquées dans certains états physiologiques ou incompatibles avec
certains médicaments, d’autres utilisées à mauvais escient peuvent entraîner
divers troubles, aggraver des dysfonctionnements.
Profitant du manque d’éducation du grand public en matière de phytothérapie, on lui fait avaler n’importe quoi, de la gélule vide de molécules actives, à la prise de plantes non appropriée au besoin. La phytothérapie nécessite une connaissance approfondie des plantes et le recours à un diagnostic médical lorsque les troubles persistent est essentiel pour éviter des accidents dus à une auto médication inadaptée.
L’équipe Nutrimenthe
Bibliographie :
- Plantes thérapeutiques - Max Wichtl - Robert Anton
- Traité de phytothérapie clinique -C.Durrafourd - J.C Lapraz
- Phytothérapie - Dr Jean Valnet
- La phytothérapie Européenne n°36
- Alternative santé Hors série n°28
Les informations de ce document ne peuvent en aucun cas être considérées comme un avis médical ou comme des conseils individualisés. En conséquence, nous vous invitons à vous rapprocher de votre médecin ou professionnel de la santé.
La gemmothérapie est une branche de la phytothérapie qui utilise les bourgeons végétaux et autres tissus embryonnaires (jeunes pousses d’arbres ou d’arbustes, radicelles) à l’état frais.
Les
parties végétales en pleine croissance ont des effets thérapeutiques supérieurs
à ceux des plantes matures correspondantes.
Le
Docteur Pol Henry de Bruxelles, dans les années 1950 s’intéresse à
l’utilisation d’extraits embryonnaires végétaux (bourgeon, jeunes pousses)
c’est la naissance de la phyt-oembryothérapie.
Il fut le premier à constater que les bourgeons de cassis réduisaient le taux de gammaglobuline dans le sang, prouvant ainsi leur action sur l’inflammation.
Au début des années 70, le docteur Max Tétau qualifie cette méthode de gemmothérapie.
I. Mode d’action
de la gemmothérapie
L’activité des bourgeons et autres tissus végétaux en voie de
croissance est fondée sur la présence de composés particuliers, les
Gibbérellines et Auxines végétales (véritables hormones végétales).
Les bourgeons agissent dans le même rayon d’action que la plante (ex : romarin sur le foie) mais avec cette particularité de régénération des cellules du ou des organes concernés.
La gemmothérapie stimule le fonctionnement cellulaire, régénère les cellules et améliore les liaisons entre ces dernières, augmentant ainsi la qualité du tissu considéré. Elle a une action de drainage et d’anti-vieillissement sur l’organisme animal et humain. Le Docteur Max Tétau en tire la conclusion suivante : la gemmothérapie rajeunit les tissus.
Les bourgeons de cassis par exemple sont doués de nettes propriétés anti-inflammatoires, d’une action régénératrice sur les glandes surrénales, ils augmentent le tonus général, le tonus sexuel et assurent une détoxination générale de l’organisme. Cette action va protéger de l’arthrose et assurer même une restauration des cartilages lésés.
Ils ont aussi un effet antioxydant donc une action anti-vieillissement et ils luttent contre l’acidose.
Une autre propriété moins utilisée
des bourgeons c’est leur action, au même titre que les fleurs du Docteur Bach,
dans l’aide au développement personnel.
Les macérats sont peu concentrés mais sont très riches en facteurs de croissance végétaux et en hormone végétale.
II. Fabrication des extraits
Il existe 2 formes galéniques :
·
Le macérat
glycériné dilué au 1 DH
Le tissu végétal est mis à macérer dans un mélange
alcool-glycérine. Le macérat mère obtenu est dilué 10 fois dans un mélange
eau-alcool-glycérine pour obtenir le macérat glycériné1DH. Ils sont disponibles en pharmacie. La posologie pour l’adulte est de
1 goutte par kilo de poids 2 fois par jour en cure de 2 mois.
·
Macérat
concentré
Certains chercheurs comme Philippe Andrianne ont préféré
utiliser le macérat mère issu de la macération du tissu végétal dans un mélange
eau-alcool-glycérine. Les 3
solvants participent à l’extraction et à la transmission de l’énergie des
bourgeons. Il apporte 10 fois
moins d’alcool. La posologie
sera, alors de 1 (pour les bébés) à 10 gouttes par jour pour l’adulte, elle
sera fonction de la personne et du problème. Le
macérat concentré est considéré comme un complément alimentaire. Sous cette forme galénique, les
bourgeons peuvent provoquer des réactions d’élimination plus ou moins
importante, principalement chez un sujet très intoxiqué.
Qualité
Pour une action thérapeutique optimale, les bourgeons doivent être cueillis dès qu’ils commencent à s’ouvrir, et le laps de temps écoulé entre la récolte et la mise en macération doit être le plus court possible.
L’utilisation de plantes biologiques ou sauvages garantie l’obtention d’un produit pur.
Conservation
Les macérats glycérinés se conservent correctement pendant une période de 3 ans même après ouverture. Pour cela il faut bien les reboucher et les conserver dans un endroit frais et à l’abri de la lumière.
Conclusion
La gemmothérapie s’utilise seule ou
en association avec d’autres thérapeutiques. Elle a une action préventive mais
également curative dans l’aigüe et le chronique.
Cette puissante capacité thérapeutique n’exclut pas une bonne hygiène de vie, principe
fondamental pour préserver son capital santé, en particulier la pratique d’une
activité physique et une alimentation équilibrée et de forte densité
nutritionnelle.
Comme tout ce qui se rapporte à la phytothérapie, la gemmothérapie nécessite
une bonne connaissance de l’usage des plantes.
L’équipe Nutrimenthe
Bibliographie
-
Rajeunir nos tissus avec les bourgeons Dr Max Tétau DR Daniel Scimeca
- La gemmothérapie, médecine des bourgeons – Philippe Andrianne
L’hiver nous apporte le froid, le manque de lumière, et son cortège de virus, tous les éléments sont réunis pour affaiblir nos défenses immunitaires. Les infections des voies respiratoires se multiplient, le nez s’obstrue, la gorge s’embrase, les bronches sécrètent, et les poumons s’essoufflent .
80% des maladies sont d’origine virale, bien souvent les antibiotiques ne sont pas nécessaires.
Ils ont sauvé et sauvent encore des millions de personnes, mais de nos jours leur utilisation abusive connaît des effets pervers contre lesquels nous devons lutter.
Quels sont ces inconvénients :
– la sélection de bactérie résistantes
– altération de la flore intestinale qui est un des piliers de notre immunité
– agression de la muqueuse de l’intestin grêle qui peut devenir perméable et ainsi favoriser de nombreuses maladies.
Comme le recommande l’assurance maladie : « les antibiotiques c’est pas automatique. »
Si on a négligé la prévention en renforçant ses défenses ou si malgré la prévention ,on n’échappe pas a ces petit maux, il existe des armes naturelles pour lutter contre les affections de l’hiver et accélérer la guérison des petits comme des grands.
Cependant il faut les accompagner de réflexes simples tels que :
− se laver souvent les mains,
− nettoyer ses fosses nasales (voie d’entrée des virus)
− aérer les pièces et les purifier avec les huiles essentielles
Parmi ces armes, les huiles essentielles (HE) par leur propriétés anti-virale, anti-infectieuse et immunostimulantes, sont redoutables contre virus et bactéries.
Il convient d’y penser en prévention et dès les premiers signes d’atteinte respiratoire.
Les HE contiennent des molécules bien connues qui ont la faculté de limiter la multiplication des germes et laissent le soin à l’organisme de rester actif et de participer à sa défense.
Elles sont eubiotiques, elles respectent nos bactéries amies qui constituent notre flore intestinale. De part leur composition complexe, elles n’induisent pas de résistance.
De la même façon les plantes sous leurs différentes formes galéniques sont de bons compléments des huiles essentielles dans les manifestations de l’arbre respiratoire, elles s’utilisent sous formes de tisanes, gélules, extraits fluide, extraits secs ...
Les huiles essentielles et les plantes agissent en synergie, les premières frappent vite, bien et fort pour anéantir les microbes, les secondes modifient le terrain et prêtent main forte aux organes d’élimination (foie, rein, poumon).
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I. Lutter contre les microbes
- Les huiles essentielles (HE)
Comme nous l’avons vu auparavant les huiles essentielles sont une forme de choix dans cette lutte grâce à leurs nombreuses propriétés. On les trouve en unitaire ou sous forme de complexes : lotion, gel, capsules et sous des formes adaptées aux bébés, aux enfants et aux adultes.
Les plus utilisées sont :
− HE Ravintsara :Cinnamomun camphora 1-8 cinéole
− HE Eucalyptus.radié :Eucalyptus radiata
− HE Tea tree :Mélaleuca alternifolia
− HE Niaouli :Mélaleuca quinquenervia
− HE Thym à linalol :Thymus vulgaris CT linalol
− HE Thym à thujanol Thymus vulgaris CT thujanol
− HE Bois de rose :Aniba rosaeodora
− HE Palmarosa :Cymbopogon martinii
− HE Citron : Citrus limonum
− HE Lavande vraie : Lavandula angustifolia
− HE Laurier noble :Laurus nobilis
- HE Géranium rosat (Egypte) : Pélargonium asperum CV Egypte
Les HE suivantes sont très puissantes, évitez de les utiliser sous forme unitaire en automédication, préférez les produits sous forme de capsules ou de complexes,
Elles sont caustiques, et toxiques pour le foie à dose élevée et sur une prise de longue durée .
-HE Ajowan : Trachyspermun amni
− HE Cannelle de Ceylan (écorce) : cinnamomum verum ou zeylanicum
− HE de clou de girofle :Eugénia caryophyllus ou Syzygum aromaticum
− HE Sarriette des montagnes :Satureja montana
-HE thym à carvacrol :Thymus satureioides
-HE d’origan compact :Origanum compactum
-HE Origan de Grèce : Origanum heracleoticum
Mise en garde
Le HE sont des molécules très actives, elles nécessitent des précautions d’emploi et un minimum de connaissance. Si vous faites de l’automédication, nous vous conseillons la lecture d’ouvrages traitants du sujet, ou bien demandez à votre pharmacien, il saura vous conseiller .
Le respect de la posologie de l’ordre de la goutte en particulier par voie orale est absolu, il faut être très prudent quant au choix, à la voie d’administration et au dosage.
- La propolis
Les différents travaux de ces dernières décennies ont permis de valider ses propriétés connues depuis longtemps :son action sur certains germes et sur le mécanisme de l’inflammation.
La propolis est un véritable allié des voies respiratoires, elle contient des substances qui désinfectent, ainsi elle est employée pour lutter contre les infections en interne ou externe sous forme de gommes à mâcher, sirop, capsules, spray....
- Les probiotiques
Comme nous l’avons vu dans le dossier renforcer vos défenses, les probiotiques sont des bactéries « amies ». Elles ont notamment pour rôle de protéger l’organisme des souches pathogènes en les empêchant de se fixer sur la muqueuse : c’est l’effet barrière. Elles renforcent le système immunitaire.
Le temps de survie des probiotiques dans l’intestin est variable d’une souche à l’autre ; il dépend de la capacité d’adhésion à la paroi intestinale. Cette adhésion n’est que temporaire, les probiotiques sont éliminés en quelques jours, il est donc nécessaire d’en réingérer régulièrement via l’alimentation.
Chez les personnes sujettes aux infections à répétition ou fragiles, présentant des troubles digestifs, il est conseillé de prendre des probiotiques sous forme de compléments alimentaires. Ces derniers se présentent sous forme de gélules, de comprimés ou de sachet de poudre. Le choix des souches présentes dans les compléments alimentaires est important car la fonction est souche-dépendante.
Des probiotiques efficaces doivent :
Etre capable de résister à l’acidité de l’estomac et à la bile,
Adhérer à la muqueuse intestinale pour constituer la « barrière » contre les agressions extérieures,
Avoir une concentration au moins égale à 3 milliards de lactobactéries vivantes et stables par grammes de produits.(s’assurer que les ferments n’ont pas subit de chauffage, ils perdraient tout ou partie de leurs qualités)
Etre tolérés par l’organisme
Etre capables de produire des substances anti-microbiennes
II. Lutter contre la fièvre
La fièvre est définie par une température rectale supérieure à 37,3° C le matin et 37,8 °C le soir. C’est un moyen de défense naturel de l’organisme, elle permet de mieux résister à l’infection en tuant par la chaleur les germes responsables ou en gênant leur multiplication.
Tant que la fièvre n’est pas trop élevée, l’homéopathie (en particulier pour les bébés et les enfants) et les plantes peuvent nous être d’un grand secours pour aider le corps dans la lutte contre les intrus :
− Le saule blanc
− La reine des prés
− La Bourrache
− Le bouleau
Il est conseillé de boire abondamment des tisanes et des jus de fruits ou de légumes.
III. Combattre l’inflammation
Les tissus des muqueuses respiratoires, en particulier dans les maux de gorge et autres pathologie en « ites », deviennent douloureux, gonflés...
L’harpagophytum, surtout connu pour ses propriétés d’antidouleur articulaire est une plante de choix dans toutes sortes d’inflammations. On utilise ici principalement l’extrait sec sous forme de complément alimentaire très concentré en principes actifs (harpagoside)
Le cassis : Ribes nigrum sous forme de poudre, d’extrait hydro-alcoolique, d’extrait sec
L’érysimum : c’est la plante de l’enrouement
IV. Calmer la toux
La toux accompagne la plupart des pathologies de la sphère ORL, c’est un acte réflexe suite à une irritation de la muqueuse respiratoire.
Elle peut être grasse et alors bénéfique car elle permet l’évacuation des sécrétions, il est déconseillé de la stopper, il faut au contraire fluidifier ces sécrétions bronchiques pour faciliter leurs expulsions.
Les huiles essentielles expectorantes, décongestionnantes sont :
- HE de Myrte : Myrtus communis CT cinéole
− HE d’ Eucalyptus radiata et globulus
− HE d’ Inule :Inula graveolens
− HE Pin sylvestre :Pinus sylvestris
− HE Romarin officinal à verbénone :Rosmarinus officinalis CT verbénone
− HE Romarin officinal à cinéole :Rosmarinus officinalis CT cinéole
− HE Hysope :Hyssopus officinalis ssp Decumbens (ne pas confondre avec Hyssopus officinalis ssp officinalis dont la vente est réservée à la pharmacie).
Parmi les plantes intéressantes, certaines ramollissent les sécrétions et d’autres facilitent la production de mucus : marrube blanc, lierre, bouillon blanc, les fleurs pectorales composées de mauve, guimauve, bouillon blanc, coquelicot, violette, pied de chat, tussilage.
La toux sèche (sans expectoration) est un phénomène inflammatoire qui a tendance à s’auto-entretenir, elle est épuisante. Les plantes intéressantes sont : lierre grimpant, thym, aunée.
Parmi les huiles essentielles :
- HE Cyprès de Provence : Cupressus sempervirens
- HE Laurier noble : Laurus nobilis
Remarque :
La toux peut avoir d’autres causes que les maladies de l’appareil respiratoire :tabagisme, reflux gastro-oesophagien, médicaments. C’est un symptôme qui doit amener à consulter lorsqu’il dure.
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V. Utilisation des Huiles Essentielles
La voie cutanée est la voie d’administration la plus souple, mais dans certains cas il est intéressant d’attaquer le virus sur tous le fronts en associant la voie interne et la voie externe pour plus d’efficacité.
Bien des échecs sont dûs à une mauvaise utilisation ou une mauvaise posologie des HE, un des gros inconvénients des HE est leur courte durée d’action.
Pour tout phénomène infectieux ou viral, il est nécessaire de renouveler l’application plusieurs fois dans la journée.
Voie cutanée :lotion ,baume
On dépose quelques gouttes d’un mélange d’huiles essentielles pures pour les adultes ou diluées dans des huiles végétales pour les enfants (voûte plantaire, face interne des poignets, poitrine, haut du dos). Il existe des gels prêts à l’emploi pour bébé, enfant et adulte.
Inhalations :
− Inhalation sèche : elle consiste à mettre 2 ou 3 gouttes d’ HE pures ou sous forme de mélange sur le mouchoir et le respirer
− Inhalation humide :mettre 3 à 4 gouttes d’ HE dans un bol d’eau frémissante
Voie orale
− HE en solution buvable : les HE sont diluées dans un dispersant, il existe des formes pour adulte et pour enfants
− les capsules molles (gélatine issue de peau de poisson sauvage) : les HE sont diluées dans une huile végétale.
Cette voie d’administration est déconseillée chez les personnes ayant un estomac fragile.
Diffusion atmosphérique
Elle est moins puissante que la voie cutanée, mais elle permet de neutraliser les microbes en suspension dans l’air (en période d’épidémie l’idéal serait de diffuser des huiles essentielles dans les lieux publics ainsi que dans les crèches, hôpitaux, salle d’attente, école)
VI. Les macérats concentrés de bourgeons
La gemmothérapie s’intègre parfaitement dans ces approches.
Les bourgeons les plus utilisés sont :
le cassis : ribes nigrum aux propriétés anti-inflammatoire et anti-allergique,
l’églantier : rosa canina, remède des infections localisées à répétition, il régénère les muqueuses,
l’aulne glutineux alnus glutinosa : remède des phénomènes inflammatoires aigus en cas d’atteinte aiguë avec mucosité
le bouleau : betula pubescens ou verrucosa : il stimule les macrophages
Ils ont leur rôle à jouer dans la prévention principalement chez les jeunes enfants qui font des infections à répétitions.
VII. La vitamine C ou acide ascorbique
C’est la plus fragile des vitamines, c’est un puissant antioxydant. Elle est emmagasinée dans plusieurs tissus, mais particulièrement abondante dans les globules blancs, les glandes surrénales, les yeux et le cerveau. Elle améliore la résistance à l’infection. Des concentrations élevées en vitamine C permettent une meilleure mobilisation des globules blancs et des neutrophiles en s’attaquant beaucoup plus facilement aux bactéries.
Cela ne permet ni d’éviter un rhume, ni de le guérir. En revanche, on sait que la vitamine C peut atténuer les symptômes et réduire la durée de la maladie.
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VIII. L’alimentation des troubles respiratoires
Certains aliments tout comme le grignotage ralentissent la digestion et provoquent une congestion de la muqueuse digestive. De ce fait l’organisme, occupé à fournir de l’énergie sur le plan digestif sera moins vigilant sur le plan immunitaire.
Dans son livre « Antibiotiques naturels », le Docteur Jean-Pierre Willem (pionnier des médecines naturelles) met en avant l’importance du terrain :
« Certaines pathologies chroniques de la sphère ORL, comme la sinusite, les rhyno-pharyngites, les otites, seraient dû à un mécanisme de défense de l’organisme. Le corps se sert des muqueuses respiratoires (sinusiennes, nasales, bronchique) pour évacuer le « trop plein » intestinal et hépatique d’une alimentation riche en corps gras, en farineux, en produits laitiers et sucres industriels. »
les aliments déconseillés :
- Les aliments riches en mauvaises graisses :viande grasse, charcuterie, viennoiseries, plats préparés
- Lait et produits laitiers
- les alcools
- les produits sucrés, les sodas
- l’excès de céréales surtout raffinées.
Les aliments conseillés :
- Fruits et légumes les moins traités possible (bouillon, cuisson vapeur...) riches en vitamine C : Acérola, cynorrhodon, kiwi, citron, orange , chou vert , persil ,brocoli.
- Les légumineuses
- Les huiles vierges 1 ère pression à froid, riches en acides gras oméga 3
- Les poissons gras
- Le thé sans sucre
La correction nutritionnelle est donc toujours au cœur des traitements des pathologies ORL récidivants de l’adulte et de l’enfant et elle a toute sa place au côté des traitements préventifs et curatifs.
Conclusion
Les affections respiratoires touchent chaque hiver des millions d’entre nous .Ces maladies infectieuses et inflammatoires restent le plus souvent bénignes et évoluent spontanément vers la guérison. Cependant, mal soignées, elles peuvent entraîner des troubles plus graves ou devenir chronique. Il convient alors de s’intéresser au système immunitaire en recherchant une éventuelle faiblesse. Le terrain a une grande responsabilité dans les processus infectieux, il est donc intéressant de tenir compte de la personne dans sa globalité : l’homéopathie, l’oligothérapie, la micronutrition et la phytothérapie sont alors des stratégies thérapeutiques de choix.
L’équipe Nutrimenthe
Bibliographie
Antibiotiques naturels Dr Jean-Pierre Willem,
La phytothérapie Européenne N° 37 ,
Stop aux maladies ORL , Danièle Festy
Mise en garde
Les informations de ce document ne peuvent en aucun cas être considérées comme un avis médical ou comme des conseils individualisés. En conséquence, nous vous invitons à vous rapprocher de votre médecin ou professionnel de la santé.
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Renforcez vos défenses immunitaires
En hiver, le nombre et la variété de maladies virales vont croissantes, on constate une recrudescence d’affections gastro-intestinale et d’infections virales et bactériennes.
Depuis quelques années, l’état immunitaire générale baisse, or le système immunitaire est le meilleur allié du corps humain contre les maladies. C’est lui qui lutte contre les infections courantes.
- Le rôle du Système Immunitaire :
Qu’est ce que l’immunité :
C’est la défense de l’organisme contre les agressions d’agents extérieurs (virus, bactéries, parasites) et contre les cellules modifiées de l’organisme (infectées par un virus ou une tumeur).
Les micro-organismes pathogènes (staphylocoques, streptocoques, candidas, virus) profitent de l’affaiblissement des défenses pour se multiplier.
Les globules blancs assurent cette défense, ils sont représentés par les lymphocytes T, les lymphocytes B, les natural killer, les macrophages. Ces cellules sont présentes majoritairement dans les organes lymphoïdes primaires qui sont : la moelle, le thymus, et secondaires dont le plus important est l’intestin.
L’intestin héberge 80 % de nos défenses, il est considéré aujourd’hui comme notre premier organe immunitaire.
- Entretenir la barrière intestinale est une priorité absolue.
Un intestin en bonne santé protège de nombreuses infections.
Le bouleversement de l’équilibre naturel de notre flore intestinale entraîne une mauvaise assimilation des nutriments indispensables à notre corps, pouvant aller jusqu’à la perméabilité intestinale. Celle-ci est responsable de manifestations à distance tels que des infections à répétition, des problèmes de peau, des troubles de l’humeur, des atteintes articulaires...
- Les causes de la baisse du Système immunitaire :
−La malnutrition : alimentation mal équilibrée en quantité et qualité, consommation excessive de produits alimentaires industriels, adeptes de produits à calories vides ou hypercaloriques.
−Exposition aux toxines et polluants atmosphériques(tabagisme, plastiques ...)
−Recours abusifs aux médicaments (antibiotiques, corticoides, anti-inflammatoires etc.)
−Le stress (trop de cortisol), le manque de sommeil
Un grand stress et c’est une poussée d’herpès, une prise d’antibiotiques et c’est la mycose presque assurée.
−A la naissance le système immunitaire est immature, il lui faut 2 ans pour devenir auto-suffisant.
−Vieillissement : avec les années, le thymus, indispensable à la différenciation des lymphocytes T s’atrophie, de même les bifidus, bactéries de l’intestin, diminuent avec l’âge, les bifidobactéries stimulent la réponse immunitaire de type défense. La diminution du nombre de bifides ouvre la porte aux infections.
- Comment savoir si notre système de défense est défaillant :
−fatigue persistante
−infections à répétition (rhume, herpés, infection urinaire)
−mauvaise réaction aux vaccins
−cicatrisation plus longue
- Comment renforcer les défenses naturelles de l’organisme :
LES PROBIOTIQUES : ce sont des micro-organismes ingérés vivants, capables d’exercer des effets bénéfiques sur l’hôte par action sur l’écosystéme intestinal.
−Ils permettent une meilleure digestion et assimilation des nutriments, ils participent à la synthèse des vitamines du groupe B et vit K
−Ils repoussent les germes grâce à un effet barrière
−Ils renforcent le système immunitaire en activant les cellules contenues dans la paroi du tube digestif
−Ils restaurent une flore normale après altération à la suite de traitement antibiotique par exemple.
Des probiotiques efficaces doivent :
−Etre capable de résister à certaines conditions d’acidité de l’estomac
−Adhérer à la muqueuse intestinale pour constituer la « barrière » contre les agressions extérieures
−Leur concentration doit être au moins égale à un milliard de lactobactéries vivantes et stables par grammes de produits. Dans le choix du complément à base de probiotiques, il faut s’assurer que les ferments n’ont pas subit de chauffage, auquel cas ils perdent tout ou partie de leurs qualités
−Etre tolérés par l’organisme
−Etre capables de produire des substances antimicrobiennes.
Le temps de survie des probiotiques dans l’intestin est variable d’une souche à l’autre. Il dépend de la capacité d’adhésion à la paroi intestinale. Cette adhésion n’est que temporaire, les probiotiques sont éliminés en quelques jours, il est donc nécessaire d’en réingerer régulièrement.
Le choix des souches peut encore être affiné par l’étude des propriétés immunologiques de chacune, certaines sont plus aptes à renforcer les capacités de défense de l’organisme. D’autres au contraire favorisent les aptitudes à se défendre contre les intolérances alimentaires et les allergies.
LES PREBIOTIQUES tels que les Fructo Oligo-Saccharides ont pour rôle de soutenir l’activité et le développement de certaines bactéries. Ils nourrissent les bactéries bénéfiques à notre organisme. Ils se présentent sous forme de poudre seuls ou associés aux probiotiques, ils sont alors appelés symbiotiques.
LES PLANTES IMMUNOSTIMULANTES
■L’échinacée : Echinacea purpurea, Echinacéa angustifolia, Echinacéa palliada.
C’est une plante de la famille des Astéracées, qui était utilisée par les Indiens d’Amérique du Nord en usage externe comme en usage interne contre de nombreuses affections .
Des études récentes confirment ses propriétés immunostimulantes dûes à la stimulation de l’activité des macrophages grâce aux alkylamides et à l’augmentation du nombre de lymphocytes grâce aux polysaccharides. Selon les derniers travaux, les 3 groupes de substances (alkylamides, les polysaccharides, l’acide cichorique ) sont nécessaires pour obtenir des effets intéressants et il est important de faire des extraits à partir de plantes fraîche.
Elle possède aussi des propriétés antivirales et légèrement antibactérienne.
Elle protège contre les infections du système respiratoire et réduit la durée des symptômes.
Elle s’utilise en cure discontinu de 10 jours par mois chez l’adulte comme chez l’enfant.
Précaution d’emploi :
Personne présentant une maladie évolutive (sclérose en plaque, sida ,etc )
Même si elle est sans danger pour la femme enceinte ,elle est déconseillée par mesure de précaution.
Contre indication :
Personne allergiques aux plantes de la famille des Astéracées.
LES PLANTES ADAPTOGÈNESIl est bien reconnu que le stress et la fatigue affecte le système immunitaire en le déprimant.
Les plantes adaptogènes aussi appelé harmonisantes contiennent des substances qui augmentent la résistance de l’organisme aux agressions aussi bien externe (stress, efforts intenses ,fatigue ...) qu’internes. Elles combattent la fatigue, augmentent la résistance au stress, et possèdent des propriétés immunostimulantes.
Ce sont les plantes de choix lorsque l’on veut booster ses défenses en période de fatigue physique ou /et intellectuelle, ou en période de stress.
L’Eleuthérocoque :Eleuthérococcus senticosusaussi appelé Ginseng de Sibérie.
Partie utilisée :racine ou rhizome.
Action sur la fatigue, la résistance au froid, au stress et immonostimulante.
Le Ginseng asiatique Panax ginseng Meyer surnomné en Asie « la racine de vie »
Ginseng blanc et Ginseng rouge sont la même plante, le blanc est séché au soleil, le rouge a subi une fermentation à la vapeur d’eau.
Il concentre ses propriétés dans la racine qui se bonifie avec le temps, plus une plante est âgée (minimum 4 ans) plus elle est riches en principes actifs.
Les ginsénosides sont responsables de l’activité tonique et adaptogène.
En plus de son action sur la fatigue et le stress, il est capable de stimuler une réponse immunitaire en multipliant le nombres de Natural Killer.
Il est conseillé de faire des cures d’un mois au début de l’hiver, ou en période de fatigue et / ou de convalescence.
On le trouve sous forme de teinture mère, de poudre, d’extrait sec, d’extrait fluide.
La Rhodiola :Rhodiola rosea ou orpin rose
Les racines sont traditionnellement utilisée depuis des siècles en Russie et dans les pays scandinaves pour augmenter l’endurance physique, pour lutter contre la fatigue et contres certaines infections.
Cette plante devenue rare est souvent falsifiée avec d’autres espèces, il convient de s’assurer que l’on achète des extraits standardisés en rosavine et salidroside de la bonne espèce.
Elle se prend avant les repas du matin et de midi en cure de 15 à 20 jours par mois.
L’Astragale : une plante prometteuse pour de nombreuses maladies
Adaptogène, améliore les performances musculaires, immunomodulant, anti-tumoral, antiviral antidiabétique, anti-âge
Immunostimulant, l'astragaloside IV (AG-IV) et le cycloastragénol (CAG), ont démontré une amélioration de la réponse proliférative des lymphocytes T CD8 +
Effet immunomodulant, pourrait jouer un rôle favorable dans les réactions d’auto-immunité :
- Activité antitumorale , inducteur d'apoptose dans le cancer du colon et l'hépatocarcinome
- Potentialités antidiabétiques inhibition de l’alpha-glucosidase
- Anti-inflammatoire, anti-athéroclérotique par action sur les molécules d'adhésion
- Induction de l'hormone de croissance
- Anti-vieillissement par activation de la télomérase :
- Antioxydant (protection du cœur, du cerveau, du rein, de l’intestin, du foie, du poumon, piégeur de radicaux libres (radical hydroxyle et peroxyde d'hydrogène)
- Prévention cardiovasculaire,
- Protecteur vasculaire, protège l'endothélium vasculaire
- Protecteur rénal
- Neuroprotecteur des neurones dopaminergiques potentialités dans la maladie de Parkinson augmentation de la plasticité neuronale
- Anti-allergique
- Anti-asthmatique ,
- Potentialités dans le traitement de la fibrose hépatique [75]
- Activité antibiotique à large spectre
Le Shiitaké ou lentin du chêne : Lentinus edodes est un champignon comestible originaire de Chine et du Japon. Il est aujourd’hui cultivé en Bretagne.
Les propriétés immunostimulantes sont attribuées aux polysaccharides, en particulier au lentinane qui agit en synergie avec les autres composants contenus dans ce champignon.
Il est riche également en sels minéraux, oligo-éléments et vitamines du groupe B.Le shiitaké est indiqué dansles convalescences, les périodes de risques infrctieux.
LA GELEE ROYALE
Riche en nutriments (vitamines du groupe B, A, C), en minéraux, acides aminés essentiels et oligo-éléments, elle renforce les défenses naturelles et aide à lutter contre la fatigue. Elle existe sous plusieurs formes, la meilleure étant la gelée royale pure (à conserver au frais) dont le goût peut en rebuter plus d’un. On la recommande le matin à jeun en cure d’un mois renouvelable pendant la période hivernale pour tout le monde exceptés les personnes allergiques aux produits de la ruche.
LES MACERATS MERE DE BOURGEONS
Les plus fidèles pour stimuler l’immunité sont :
- le cassis :Ribes nigum bourgeon : stimule la cortico-surrénale, active les macrophages.
- l’églantier Rosa canina bourgeon : permet la remontée des gamma-globulines s’il est administré longtemps.
Ils sont particulièrement indiqués chez l’enfant dans la prévention des infections ORL à répétition.
Importance des vitamines des minéraux et des acides gras polyinsaturés de type ω3 et ω6
Vitamine A :c’est la vitamine anti- infectieuse. Sans vit A les cellules ne peuvent ni croître, ni se différencier, ce qui freine le renouvellement des tissus et diminue la capacité à s’opposer à l’invasion de virus et bactéries.
Vitamine D : c’est la vitamine de l’immunité ; quand il y a un déficit en vit D il y a une diminution de la différentiation des macrophages et des lymphocytes. Les études montrent que 6 mois dans l’année, un taux important de la population (surtout enfant et personnes âgées) est carencé en vit D par manque d’exposition solaire.
Pour les enfants et personnes âgées, l’huile de foie de morue est intéressante car elle est riche en vit A, vit D et en acides gras polyinsaturés.
Privilégier la prise journalière.
Les AGPI :EPA et DHA : ils conditionnent la déformabilité des globules blancs. Les ω3 participent au mécanisme anti-inflammatoire.
La vitamine C :elle protège par son action anti-oxydante les membranes des globules blancs, elle augmente leur mobilité et accroît la résistance aux infections. Elle peut être naturelle à base d’acérola, attention alors aux dosages 1000mg d’acérola c’est 180mg de vit C ou sous forme d’acide L ascorbique d’origine végétale .
Le fer :La carence en fer, rare (qui peut toucher le petit enfant ou l’adolescent lors des fortes poussées de croissance, l’adolescente ou la femme qui ont des règles abondantes, la femme enceinte, la végétarienne ou une personne qui à des saignements digestifs non identifiés) est associé à une baisse de l’énergie et des capacités des défenses anti-infectieuses. On s’assurera d’un bon statut en fer chez les enfants qui font des infections à répétition. Certains sels sont mieux assimilés et donc mieux tolérés que d’autres
Le zinc : c’est un élément important de l’immunité. Il permet aux globules blancs de proliférer et cela avec l’aide des vitamines B9 et B12.Privilégier les bisglycinates ou gluconates mieux assimilés.
Normalement nos défenses sont capables de repousser chaque jour de nombreuses attaques par des agents pathogènes mais une baisse de l’énergie disponible et un manque de vitamines et de de minéraux, en particulier zinc et anti-oxydants peuvent perturber ce processus.
Les oligoéléments CU-AU-AG sous forme ionisés 1 bouchon par jour pendant 1 mois puis 3 fois par semaine
- Du coté alimentation :
Privilégier une alimentation variée, dense nutritionnellement. Mettez de la couleur dans votre assiette.
Fruits et légumes en variant la source des fruits et légumes de saison de préférence
Huiles vierges 1ère pression à froid d’olive et colza rapport bien équilibre en ω6 et ω3. Huile de Périlla est la plus riche des huiles végétales en oméga 3 et régule le système immunitaire .
Manger des poissons gras riches en oméga 3 ,EPA DHA
Céréales complètes ou semi-completes, les céréales raffinées sont des « aliments morts »
Les légumineuses : favoriser les associations céréales légumineuses (riz-soja-couscous-pois chiches etc.) qui pourront remplacer un plat de viande le soir.
Les oléagineux : noix, noisettes, amandes
Produits laitiers.1 à 2 par jour s’il n’y a pas d’intolérance, de préférence chèvre et brebis. Préférer les laits fermentés, riches en souches probiotiques choisies pour stimuler les défenses naturelles, convient bien aux personnes intolérantes au lactose, aux enfants, adolescents et personnes âgées.
Protéines animales viande rouge, foie, boudin noir, viande blanche, poissons, œufs sont à consommer 1 à 2 fois par jour
Eau : 1.5 litre par jour. Chez les personnes ne tolérant pas les produits laitiers, privilégier les eaux riches en calcium, le thé (à boire à distance des repas riche en fer).
Penser également à s’oxygéner et apprendre à respirer de façon optimale.
Bibliographie
- Antibiotiques naturels, Dr Jean-Pierre Willem
- La phytothérapie Européenne N° 37, Dr Jean Michel Morel
- Les huiles essentielles, ça marche, Danièle Festy
- Le guide des aliments soigneurs, Dr Jean-Paul Curtay, Dr Rose Razafimbelo
- Whikiphyto.org
L’équipe Nutrimenthe
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L’aromathérapie est une branche à part entière de la
phytothérapie, elle se définit comme l’usage des huiles essentielles
(HE) des plantes médicinales aromatiques dans un but thérapeutique.
Depuis des milliers d’années, de nombreuses civilisations de part le
monde ont montré un intérêt manifeste pour les plantes aromatiques en
médecine, en cuisine et parfumerie.
En France, au XXème siècle des
médecins, des chercheurs et des pharmaciens ont permis à l’aromathérapie
scientifique de sortir de l’oubli : Gattefossé, Sevelinge, Valnet,
Durrafourd, Lapraz, Belaiche, Franchomme, Baudoux. La réputation,
l’efficacité et l’extraordinaire richesse des huiles essentielles n’ont
plus à être démontrées pour ceux ou celles qui les utilisent.
L’aromathérapie n’est pas une médecine douce, car
dans des mains inexpérimentées, elle peut être toxique, même si cette
notion de toxicité va de pair avec celle de l’efficacité, seule la dose
déterminera la nature de l’action.
Pour cette raison, il est
essentiel que cette étonnante thérapeutique soit enseignée par des
professionnels de santé ou par des scientifiques universitaires et
pratiquée par des thérapeutes compétents.
Les huiles essentielles sont des principes volatils et odoriférants secrétés et excrétés par les plantes aromatiques.
L’expression : cette méthode concerne les rutacées et permet d’obtenir les essences de zestes : citron, orange, bergamote…L’engouement pour l’aromathérapie a propulsé sur le marché des HE d’origine diverses et de qualité incertaine. La facilité d’achat de ces HE, sans garanties et souvent sans conseils d’utilisation, fait encourir à l’utilisateur des risques d’inefficacité, et l’apparition d’effets secondaires plus ou moins graves.
1- La plante Son origine : authentiques produits de la nature, les HE doivent être obtenues à partir de plantes sauvages ou issues de la culture biologique. Les plantes sauvages fournissent des HE de qualité exceptionnelle, elles auront une activité biologique et énergétique bien supérieures aux plantes biologiques.Certaines molécules thérapeutiques sont en fin de distillation, la distillation se prolongera donc tant que la plante rend des fractions aromatiques. Il faut parfois 2 à 3 heures de distillation supplémentaire pour obtenir cette petite fraction de molécules thérapeutiques. Le résultat est l’obtention d’une huile essentielle exceptionnelle.
Le stockage : Les huiles essentielles sont stockées à l’abri de l’air, de la lumière et de la chaleur.
3 – L’huile essentielle L’huile essentielle doit être 100% naturelle, c’est-à-dire non dénaturée par les mêmes huiles de synthèse.Une notion essentielle en aromathérapie.
Une
même variété de plante peut donner une HE de nature extrêmement
différente selon l’endroit où elle pousse, le moment de sa récolte et le
procédé d’extraction mis en œuvre.
Ainsi, deux plantes de même nom, peuvent sécréter des essences, dont les composants et les proportions des ces composants, présenteront des différences plus ou moins importantes.
Pour différencier les huiles essentielles extraites de chacune de ces plantes, on utilise le terme de « chémotype » signifiant tout simplement « type chimique ». Les différences existantes entre 2 chémotypes d’une même huile essentielle peuvent être extrêmement importantes et changer du tout au tout la propriété chimique ou biologique de l’huile essentielle.
Exemple :
– L’huile essentielle de romarin à verbénone est réputée pour le foie et la vésicule biliaire.
– L’huile essentielle de romarin à camphre est toxique pour le foie.
Ce sont des substances très puissantes et très actives. Il ne sera pas nécessaire d’utiliser de grandes quantités.
Les voies d’administration En usage interne La voie sublinguale a une action rapide, on utilisera les huiles essentielles non irritantes sur un support : comprimés neutres, teintures mères, huiles végétales, miel, sirop d’érable, les supports sucrés sont à éviter si les prises sont répétées et si diabète.Les HE sont mélangées à des huiles végétales. Les HE
ont une action symptomatique et psychosensorielle. Le massage détend et
favorise la circulation du sang donc la diffusion des HE
Ils sont surtout employés dans les cas suivants :
Dans le bain, les HE passent par la peau et par la voie respiratoire, elles ne seront jamais utilisées pures mais mélangées à une base pour bain ou a un jaune d’œuf cru
La diffusion atmosphérique :La microdiffusion des huiles essentielles permet de purifier, de
désinfecter, d’éloigner des insectes, de créer une atmosphère relaxante
ou tonique.
Un bon diffuseur ne doit pas chauffer les HE, la chaleur dénature les molécules aromatiques et détruisent leurs propriétés.
L’huile essentielle est un produit noble et puissant dont l’emploi n’est pas anodin. Elles doivent être maniées avec précaution. Des surdosages ou des emplois non contrôlés peuvent être à l’origine d’accidents parfois graves…
Toute substance thérapeutiquement active est potentiellement toxique, tout dépendra de la dose unitaire, journalière, de la voie d’administration, de l’état du patient.
Les HE peuvent être responsables d’effets secondaires.
Le seuil de toxicité dépend de chaque huile essentielle.
toutes les essences des zestes : citron, orange, pamplemousse,
bergamote, verveine ; On évitera toute exposition solaire pendant les 24
heures suivant l’application.
Allergisantes : certaines huiles seront testées chez les personnes sensibles.
Ce sont les huiles essentielles contenant des cétones, elles sont à proscrire chez l’enfant, la femme enceinte et allaitante, et chez les personnes neurologiquement fragiles. L’ingestion massive de ces huiles essentielles peut entraîner des crises épileptiformes et tétaniformes, des troubles psychiques et sensoriels nécessitant une hospitalisation.
Les huiles essentielles riches en phénol, utilisées sur de longues périodes et à doses élevées, peuvent présenter une toxicité au niveau du foie.
L’absorption par voie orale sur de longues périodes de certaines huiles essentielles peut enflammer et détériorer le rein.
Les huiles contenant des phénols seront diluées dans une huile végétale car elles sont très irritantes pour la peau et les muqueuses.
La vente de certaines huiles particulièrement toxiques est légiférée.
Huiles
essentielles dont la délivrance est réservée au pharmacien (décret du
03/08/07) : petite et grande absinthe, armoise commune, armoise blanche,
armoise arborescente, hysope officinal, sauge officinale, tanaisie,
thuya du Canada ou cèdre blanc, cèdre de Corée, sassafras, sabine, rue,
chénopode vermifuge, moutarde de jonciforme.
– Ne pas utiliser des HE sur du long terme même à faible dose, ou
bien prévoir des fenêtres thérapeutiques (1 semaine d’arrêt pour 3
semaines de traitement)
– La toxicité chronique des HE est mal connue, surtout dans le cadre de pratique de l’aromathérapie
– Assurez vous qu’il n’y ai pas d’incompatibilité avec un traitement médicamenteux
Cas particulier des enfants et des bébés :
Respectez la posologie indiquée, 1 goutte, c’est une goutte, les huiles sont extrêmement puissantes.
Ne pas remplacer une huile par une autre sans l’avis d’un professionnel. Chaque HE posséde une composition trés spécifique.
Interdiction d’administrer des HE par voie orale chez les enfants de moins de 3 ans sauf avis médical.
L’huile
essentielle de menthe poivrée ne s’applique jamais sur une surface
étendue en raison de la réaction glacée qu’elle provoque, elle est
strictement contre-indiquée pour les femmes enceintes et allaitantes
ainsi que pour le bébé de moins de 30 mois.
L’apithérapie consiste à utiliser les produits récoltés, transformés
ou sécrétés par l’abeille – le miel, la propolis, le pollen, la gelée
royale et le venin – à des fins diététiques et thérapeutiques.
L’utilisation
du venin est d’un usage strictement médical du fait de ses dangers,
notamment la possibilité de chocs allergiques extrêmement graves.
Les produits de la ruche détiennent d’habiles combinaisons d’éléments vitaux 100 % naturelles. Vous bénéficierez ainsi des effets liés à la multiplicité synergique des micronutriments présents. Plus proche de notre alimentation, ces compléments naturels sont immédiatement assimilés par notre corps.
D’après le Docteur Yves Donadieu de la Faculté de Médecine de Paris, « la plupart des produits de la ruche constituent essentiellement des thérapeutiques de terrain qui occupent dorénavant une très grande place dans la prévention notamment au niveau immunitaire. Ils possèdent également des propriétés leur permettant d’agir efficacement dans diverses pathologies aiguës en complémentation d’une autre thérapeutique.
C’est ainsi qu’ils peuvent être considérés comme des alicaments.
Compte tenu de la présence possible autour des ruches de pesticides, de métaux lourds, de culture OGM, le choix d’une apiculture biologique prend tout son sens. En France, on dénombre à peine trois cents apiculteurs qui peuvent prétendre au label. Agréer à une apiculture biologique, c’est s’engager à suivre la réglementation européenne suivante :
Dans un rayon de 3 km autour des ruches, les sources de nectar et de pollen doivent être constituées essentiellement de cultures produites selon le mode de production biologique et/ou d’une flore spontanée. Les ruches sont également éloignées des zones polluées (centres urbains, incinérateurs, décharges…).Un produit naturel ne doit pas avoir été dénaturé par des procédés de transformations agressifs :
Le miel est extrait à froid pour conserver la qualité et la richesse des éléments qui le composent. Par le chauffage le miel perd tous ses principes actifs. Mais ce n’est pas parce qu’un miel est liquide qu’il a été forcément chauffé. Le miel d’acacia ou de tilleul est naturellement très liquide.D’autre part quelque soit le mode de culture biologique, le mot clef est traçabilité : le suivi de la fleur en culture jusqu’à la mise en pot vous garantit des produits 100 % naturels. Ce circuit est validé par un organisme certificateur qui contrôle et analyse le produit à toutes les étapes.
Mais n’oublions pas que l’apiculture biologique est avant tout une philosophie, une éthique.
Préserver notre santé impose de protéger aussi celle des abeilles par la préservation et l’enrichissement de leur environnement immédiat. Tout est lié.
Ainsi certains producteurs :
accroissent la biodiversité locale en plantant des arbres et des plantes mellifères adaptés aux abeilles.Le nectar est sécrété par des glandes situées dans la fleur ou à la base des feuilles selon les plantes. Les abeilles transportent le nectar dans leur jabot jusqu’à la ruche, y mélangeant leurs sécrétions salivaires riches en enzymes. Arrivé à la ruche le miel passe d’abeille en abeille, de jabot en jabot pendant un bon quart d’heure jusqu’à obtenir une consistance de stockage idéale. Au fil du passage de bouche en bouche, le nectar se transforme peu à peu en miel grâce aux sucs digestifs, à la salive et à l’acide formique. Les sucres sont prédigérés : le saccharose se transforme en glucose et en lévulose, et l’eau s’évapore peu à peu.
CompositionLe miel n’est pas un simple sucre. Il comporte 38% de fructose, 31 % de glucose, 2% de saccharose et 17% d’eau, mais aussi de nombreuses vitamines, enzymes et oligo-éléments.
IndicationsLe miel, aliment énergétique par excellence, est surtout connu pour ses propriétés antiseptiques et cicatrisantes antibiotique, l’inhibine, sans doute responsable de son efficacité en cas de refroidissement : calme toux et maux de gorge, aide à trouver le sommeil, et il est conseillé en cas de troubles intestinaux sans doute parce qu’il s’oppose à la prolifération de germes pathogènes dans la flore intestinale.
Bien choisir son mielLes apiculteurs américains chauffent très rapidement le miel à 78°C
pendant 5 à 6 minutes puis le refroidssent tout aussi rapidement. Ce
procédé permet au miel de rester liquide 9 à 10 mois. Si le chauffage ne
modifie pas les sucres, il détruit les enzymes. Le miel perd alors
toute sa valeur biologique.
Remarque : ce n’est pas parce qu’un miel
est liquide qu’il a été forcément chauffé. Le miel d’acacia ou de
tilleul est naturellement très liquide.
Pour produire 1kg de miel, les butineuses parcourent 40 000 km et visitent 1 000 000 fleurs.
La gelée royale est une émulsion sécrétée par la jeune abeille nourrice.
Elle extrait les protéines du pollen et synthétise les composantes de
la gelée royale. La gelée royale est donnée à la reine directement par
« bouche à bouche », ou est déposée par les nourrices au fond des
cellules royales pour élever de futures reines. Lorsqu’elles atteignent
le douzième jour de leur vie, cette sécrétion cesse et les abeilles
nourrices doivent passer le relais à des ouvrières plus jeunes. Dans la
ruche ce concentré de nutriments vitaux permet à la reine de vivre 40
fois plus longtemps que les abeilles ouvrières.
Pour la collecter,
l’apiculteur crée un élevage intensif de reines, et l’interrompt au bout
de 3 jours pour récolter la gelée au moment où elle est la plus
abondante et de la meilleure qualité.
Les protéines et la vingtaine d’acides aminés libres sont ses
principaux constituants, dont les 8 dits « essentiels » que notre corps
ne peut synthétiser et qu’il doit trouver dans l’alimentation.
Minéraux : et oligo-éléments : potassium, sodium, magnésium, calcium, cuivre, fer, phosphore, silicium, soufre.
Vitamines : du groupe B – B1, B2, B3 (ou PP), B5, B6, B7, B8, B9, B12, et selon certains auteurs : des vitamines A, C, D et E.
Glucides, 35% de la matière sèche, lipides : (13% de la matière sèche)
Mais
elle contient surtout une substance rare, l’acide hydroxydécénoïque
doté de propriétés antibactériennes, antifongiques, antigerminatives.
De
nombreux composants nous sont encore totalement inconnus.
La
destruction d’une partie d’entre eux, à la suite d’un choc thermique,
lui fait perdre l’essentiel de ses vertus.
La gelée royale profite à toutes celles et ceux qui veulent augmenter leur vitalité. Enfants, adultes et personnes âgées. Nombreuses sont les personnes qui en font une ou plusieurs cures par an (en particulier aux changements de saison) afin de se maintenir en bonne santé et gagner en énergie, surtout après 50 ans.
La gelée royale :
traite les états de fatigue : post-opératoire, convalescence, surmenage.On trouve la gelée royale sous diverses formes : - La gelée royale naturelle pure et fraîche. Cette forme doit être impérativement conservée au réfrigérateur à une température comprise entre 0 et 5° C. - La gelée royale naturelle pure et lyophilisée. - La gelée royale naturelle pure et fraîche mélangée à du miel. - La gelée royale naturelle pure et fraîche stabilisée dans de l’huile de germe de blé.
Nourriture de base des larves. Les butineuses brossent avec leurs pattes cette fine poudre (semence mâle des fleurs) et en forment une pelote à chaque patte. Les apiculteurs fixent des trappes à l’entrée des ruches, sortes de grilles, où les abeilles frottent leur pattes : une partie de leur récolte tombe ainsi dans un tiroir. Imbibé de nectar, le pollen humide est mis à sécher afin de se conserver parfaitement.
Les principaux composants du pollen fraisSa consistance varie suivant la température.
La teneur du pollen
en protéines et acides aminés est exceptionnelle (20%). Sur 22 acides
aminés essentiels à l’organisme humain, le pollen en contient 20, avec
une concentration 5 à 7 fois plus importante que dans la viande de
boeuf, les oeufs ou le fromage.
Il apporte : vitamines B1, B2, B3,
B5, B6, B9 et C, E, de la pro-vitamine A , de nombreux sels minéraux en
quantités très intéressantes : potassium (le plus abondant), magnésium,
calcium, sodium, fer, silicium et phosphore.
Il contient également
des enzymes, de la rutine (intéressante pour ses bienfaits sur la
circulation), des micronutriments comme les polyphénols aux propriétés
antioxydantes et oestrogéniques et les phytostérols qui agissent sur
l’absorption du cholestérol, ainsi que des substances antibiotiques
naturelles.
La congélation ne dégrade aucun de ces constituants.
Le Dr Valnet n’hésitait pas à classer le pollen dans la catégorie des alicaments :
traite les allergies saisonnières,À l’heure actuelle, la production européenne de pollen est très importante et l’offre est quelquefois supérieure à la demande donc certains pollens sont stockés de longs mois avant d’être commercialisés. Les principes vivants, les acides aminés qu’ils contiennent au départ sont endommagés et ces pollens perdent nettement de leur qualité. Il est donc plus intéressant de consommer du pollen « frais » qui contient encore tous les principes actifs.
Les abeilles récoltent la propolis, substance résineuse prélevée sur les chatons de conifères et sur les bourgeons de certains arbres. La PROPOLIS désigne toute une série de substances résineuses, gommeuses et balsamiques, de consistance visqueuse. En grec, propolis, signifie « devant la cité », car c’est surtout à l’entrée de la ruche que les abeilles la déposent, protégeant ainsi la ruche des microbes. Les abeilles l’utilisent aussi à l’intérieur, pour sceller les rayons de cires ou enrober les impuretés… une façon de désinfecter en permanence toutes les zones sensibles où sont déposés les oeufs.
Mise en gardeLa propolis peut aggraver les crises d’asthme. Elle est déconseillée aux personnes sensibles aux produits de la ruche.
Composition complexe :
– 50 à 55 % de résines et baumes
– 25 à 35 % de cire (soit 30 % en moyenne)
- 10 % d’huiles volatiles ou essentielles
– 5 % de pollen
- 5 % de matières diverses organiques et minérales
En analysant la composition de la propolis, les chercheurs ont
découvert non seulement des substances qui désinfectent et protègent des
microbes, mais aussi des éléments qui contribuent à lutter contre le
vieillissement des cellules, les problèmes de peau ou de cheveux. Près
de 200 composants ont été identifiés. Elle est riche en vitamines A, E
et du groupe B, en oligo-éléments et minéraux (zinc, argent, chrome,
nickel, sélénium, cuivre, magnésium, fer, manganèse, silicium).
Les
propriétés de la propolis sont principalement dues à la présence de
flavonoïdes responsables de ses effets anti-microbiens et de phénols aux
vertus antiseptiques.
En voie externe plusieurs études cliniques ont démontré les vertus de la propolis pour soigner de nombreux problèmes cutanés : plaies de la muqueuse buccale comme les aphtes et les gingivites, la vaginite aïgue, l’herpès génital, sur les brûlures de second degré, certaines infections intestinales.
La propolis en cosmétiqueLa propolis est tout indiquée dans le domaine de la beauté de la peau pour ses propriétés bactéricides, bactériostatiques, anti-inflammatoires, et pour son effet protecteur sur l’épiderme. Contre les impuretés et points noirs. Contre l’acné, en complément avec une cure par voie orale. Contre les mycoses.
La propolis prévient des infections virales et bactériennes, et protège les voies respiratoires
Elle est intéressante à l’entrée de l’hiver , lorsque l’organisme a besoin de renforcer ses défences naturelles . Elle est également indiquée pour :
prévenir la carie et la plaque dentairesOn trouve la propolis sous diverses formes :
solide : pâte à mâcher ou fragments, granulés et poudreIl existe actuellement sur le marché 3 qualités de propolis :
– la
propolis obtenue par raclage des cadres, qui contient beaucoup
d’impuretés. Elle est de qualité médiocre
- la propolis des toiles, de
meilleure qualité,
– enfin, la meilleure qualité de propolis est celle des grilles
Mise en garde
Les informations de ce document ne peuvent en aucun cas être
considérées comme un avis médical ou comme des conseils individualisés.
En conséquence, nous vous invitons à vous rapprocher de votre médecin
ou professionnel de la santé.
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Nutrimenthe
Nutrimenthe est la résultante de deux parcours personnels et professionnels et d’une volonté commune : faire prendre conscience que la nutriprévention devient une nécessité par une démarche éducative de la santé et non de la maladie. Idéalistes, il en faut, nous souhaitons, par notre passion pour la micronutrition et la phytothérapie, vous accompagner afin de maintenir au mieux la vitalité de votre organisme.
Toute l’équipe vous accueille chaleureusement au sein de leur parapharmacie bio et magasin de produits naturels à Muret (31) en Haute Garonne.
Nous vous apportons des conseils en santé naturelle et bien-être pour que vous puissiez prendre soin de toute votre famille.
Retrouvez en libre-service tout un espace parapharmacie dans lequel vous accédez à de nombreux produits de soin et d'hygiène, bien sûr toutes nos gammes sont bio ou naturelles.
Nous sommes très attentifs à l’efficacité des produits et gammes proposés.
Nous prenons à cœur notre rôle de conseiller. Nous sommes à votre écoute et prenons ensemble le temps de trouver la solution la plus adaptée à vos besoins.
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Louer l’appareil le bol d’air Jacquier, pour un véritable sentiment de bien-être. Une méthode unique d’oxygénation cellulaire naturelle. Le Bol d’Air contribue ainsi à préserver un bon état de santé.
Pour des effets bienfaisants sur votre organisme, nous vous proposons des solutions pour la purification de l’eau, pour une eau pure et revitalisée mais également des produits pour la protection des ondes électromagnétiques.
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L’aromathérapie utilise les huiles essentielles qui sont obtenues par distillation de plantes aromatiques. D’action puissante, elles traitent les problèmes de santé aigus : affections ORL, stress, sommeil, digestion. Nous vous proposons également une gamme énergétique ainsi que les 38 Fleurs de Bach pour cibler les émotions passagères ou régulières et participer à l’harmonie émotionnelle au quotidien.
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Entretiens & conseils personnalisés
Au fil de saisons, bénéficiez de conseils pour vous maintenir en forme et apporter à votre organisme des compléments nutritionnels essentiels. La micronutrition, par un apport en vitamines, sels minéraux, acides gras, acides aminés, probiotiques, vise à corriger les dysfonctionnements de notre organisme.
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Prend soin de vous
L’exposition aux champs électromagnétiques, généralisée dans notre environnement moderne, affaiblie notre système immunitaire, entre autre, et nombreux sont ceux qui en souffrent. Or il existe des solutions pour diminuer l’exposition aux ondes et préserver notre intégrité. Frédéric, géobiologue et praticien de l’Institut de Géobiophysique Appliquée, conseille sur les bonnes pratiques à adopter et les solutions adaptées.
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L’être est physique, mental, émotionnel et spirituel. Nutrimenthe tend à une prise en charge intégrative de l’individu et c’est pourquoi outre les compléments nutritionnels, aromathérapie, phytothérapie… Nous proposons des solutions de thérapie informationnelle avec des produits vibratoires testés individuellement si nécessaire, afin de trouver le produit avec lequel la personne rentre en résonance au moment, dans le but d’un ré-équilibrage énergétique.
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